Les membres de la DRA sont au premier plan lors du Congrès vétérinaire québécois 2020
Source : IR-CUSM. « L’implication des vétérinaires est essentielle face aux menaces de la santé partagées par les humains, les animaux et l’environnement », déclare Lucie Côté, D.M.V., MBA.
La directrice de la Division des ressources animalières (DRA) à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) a partagé ce message devant un public virtuel composé de spécialistes en soins animaux partout au Québec lors du Congrès vétérinaire québécois 2020. Étant l’une des trois expertes vétérinaires de l’IR-CUSM invitée à prendre parole, la Dre Côté a également organisé la séance de la deuxième journée de cette conférence des 27 et 28 novembre derniers.
L’événement commandité par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, une organisation ayant pour mandat d’encadrer la pratique des 2675 vétérinaires au Québec, a présenté plus qu’un aperçu et qu’une mise à jour de la recherche avec des modèles animaux cette année. La Dre Côté a souligné les efforts mondiaux actuellement déployés pour en apprendre davantage sur le SRAS-CoV-2, le virus causant la COVID-19.
« Nos collègues vétérinaires voulaient en apprendre davantage sur la manière dont nous travaillons avec le virus SRAS-CoV-2 au sein des installations de recherche », explique la Dre Côté. « Nous avons partagé comment l’infrastructure de bioconfinement au sein de la Plateforme de confinement de niveau 3 (CN3) nous place dans une position unique pour faire progresser la recherche sur la COVID-19, et à quel point l’implication des vétérinaires est cruciale face aux menaces de santé mondiale. »
Eva Kaufmann, D.M.V., Ph. D., boursière postdoctorale dans le laboratoire de Maziar Divangahi, Ph. D., a partagé de l’information sur les modèles animaux de COVID-19 tirée de son projet sur le SRAS-CoV-2. Depuis mars 2020, la Dre Kaufmann et ses collègues utilisent leur expertise pour étudier la réponse immunitaire à l’infection SRAS-CoV-2 et mieux comprendre comment lutter contre ce nouveau virus.
« Notre travail est rendu possible grâce aux membres qualifiés de l’équipe de la DRA et l’installation de CN3 à l’IR-CUSM », déclare la Dre Kaufmann. « Leur soutien nous permet de faire des découvertes dans notre recherche sur la COVID-19 et de contribuer, nous l’espérons, à bientôt mettre fin à cette pandémie. »
La troisième conférencière de l’IR-CUSM, Karine Sonzogni-Desautels, D.M.V, Ph. D., effectue de la recherche comme boursière postdoctorale dans le laboratoire du Dr Momar Ndao. Elle a présenté son travail sur les modèles murins en recherche, notamment en ce qui a trait à l’immunité.
« Le concept de transfert adoptif permet le transfert d’immunité passive entre deux souris adultes pour déterminer quelle composante du système immunitaire fournit une meilleure protection contre l’infection », explique la Dre Sonzogni-Desautels. « Ceci, ainsi que plusieurs autres aspects du modèle murin, fait de lui un allié puissant de l’avancement de la connaissance médicale. »
À propos de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ)
Le mandat de l’OMVQ est d’assurer la protection du public. À cette fin, l’Ordre supervise et encadre la pratique de la profession et assure le développement professionnel des vétérinaires dans le but de contribuer à la santé publique ainsi qu’à la santé et au bien-être des animaux.
À propos de la DRA
La Direction des ressources animalières (DRA) à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) aide la communauté de recherche à approfondir la compréhension fondamentale de la biologie humaine et de la maladie, dans le but de développer de nouvelles thérapies contre le cancer, d’améliorer la convalescence à la suite d’une maladie du cœur, de comprendre les troubles neurologiques et de trouver de nouveaux traitements contre les maladies infectieuses.
À propos de la Plateforme de NC3
La Plateforme de niveau de confinement 3 (NC3) à l’IR-CUSM est une installation multimodale ultra moderne répondant aux normes de sécurité les plus élevées définies par les normes et les lignes directrices canadiennes en matière de biosécurité.
Articles connexes
15 décembre 2020