Fil d'Ariane

null Deux stagiaires de l’IR-CUSM obtiennent une bourse d’études supérieures du Canada Vanier

Félicitations à Anish Arora et à Motahareh Vameghestahbanati!

Deux des lauréats de bourses d’études supérieures du Canada Vanier 2021, Anish Arora et Motahareh Vameghestahbanati, sont stagiaires de recherche à l’Institut de recherche du CUSM.
Deux des lauréats de bourses d’études supérieures du Canada Vanier 2021, Anish Arora et Motahareh Vameghestahbanati, sont stagiaires de recherche à l’Institut de recherche du CUSM.

Sources : McGill Reporter et IR-CUSM. Deux stagiaires de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) se sont vu octroyer la bourse d’études supérieures la plus prestigieuse du Canada en 2021 pour leurs études de doctorat. Ces nouveaux lauréats de bourses d’études supérieures du Canada Vanier, Anish Arora et Motahareh Vameghestahbanati, effectuent de la recherche au Centre de recherche évaluative en santé à l’IR-CUSM. Ils travaillent respectivement sur les projets suivants : conception d’un nouveau modèle numérique de prestation des soins destinés aux patients atteints d’une infection par le VIH et identification d’un facteur de risque important de développer la maladie pulmonaire obstructive chronique.


 

Anish Arora
Médecine de famille, Université McGill
Directeur de recherche : Dr Bertrand Lebouché, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM

Codéveloppement et pilotage d’un nouveau modèle de prestation de soins destiné aux migrants vivant avec le VIH à Montréal
Les travaux de doctorat d’Anish Arora portent essentiellement sur la configuration et le pilotage d’une application du portail patient pour téléphone intelligent, OPAL, à l’intention des migrants vivant avec le VIH et de leur équipe multidisciplinaire de soignants du Service des maladies virales chroniques du Centre universitaire de santé McGill. Cette nouvelle application d’OPAL fait partie d’un nouveau modèle numérique de prestation de soins destiné aux personnes vivant avec le VIH; l’on prévoit qu’elle permettra aux patients migrants vivant avec le VIH de mieux gérer eux-mêmes leur état, de réduire les obstacles à l’adhésion à leurs traitements et d’accroître leur niveau de satisfaction quant aux soins reçus. Parallèlement à diverses méthodes, l’équipe d’Anish Arora adopte dans ses travaux de recherche une approche participative, afin de susciter un fort engagement des patients et des autres parties prenantes.

Anish Arora est notamment le coauteur d’un article publié ce mois-ci dans le Bulletin of the World Health Organization, intitulé « Pandemic prevention and unsustainable animal-based consumption », et d’un article portant sur les soins liés au VIH destinés aux migrants dans la revue scientifique AIDS Patient Care and STDs.


 

Motahareh Vameghestahbanati
Médecine expérimentale, Université McGill
Directeur de recherche : Dr Benjamin Smith, Programme de recherche translationnelle sur les maladies respiratoires, IR-CUSM

Maladie pulmonaire obstructive chronique et dysanapsie
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est l’une des principales causes de décès et d’invalidité au Canada ainsi qu’à l’échelle mondiale. Bien que le tabagisme constitue le principal facteur de risque, seule une minorité de fumeurs développent cette affection, alors que l’on peut aussi l’observer chez des personnes qui n’ont jamais fumé, ce qui laisse croire qu’il doit exister d’autres facteurs de risque. Il y a une cinquantaine d’années, ayant recours à de simples tests dont l’objectif était de mesurer la fonction pulmonaire, des scientifiques ont émis l’hypothèse selon laquelle il était possible que, chez certaines personnes, les voies respiratoires soient plus petites qu’elles devraient l’être et qu’elles ne soient pas proportionnelles à la taille des poumons. On parle alors de dysanapsie pour désigner cette disparité. On estime que la dysanapsie se développe à un jeune âge; les voies respiratoires croissent alors plus lentement que les poumons. Récemment, en mesurant la taille de l’arbre bronchique à l’aide de la tomographie assistée par ordinateur, l’équipe de Motahareh Vameghestahbanati a démontré que les personnes souffrant de dysanapsie courent huit fois plus de risques de développer la MPOC. La dysanapsie constitue par conséquent un facteur de risque important quant à cette maladie. L’intégration de méthodes utilisées dans diverses disciplines (épidémiologie populationnelle, imagerie de pointe et physiologie) vise à mieux comprendre les résultats cliniques liés à la dysanapsie et à faire la lumière sur la déficience fonctionnelle des mécanismes pouvant être ciblés.

Ses deux derniers articles sont publiés dans CHEST Journal et l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

Lire le communiqué de presse du gouvernement du Canada
En savoir plus sur les boursiers de l’Université McGill, présentés dans le McGill Reporter

Le 12 août 2021