Fil d'Ariane

null Journée mondiale contre le cancer 2025 : Innover pour des soins personnalisés

Le 4 février marque la Journée mondiale contre le cancer, une initiative internationale visant à sensibiliser le public au sujet du cancer

SOURCE : Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman
4 février 2025

La Journée mondiale contre le cancer a pour objectif de mobiliser les communautés pour relever les défis posés par cette maladie dévastatrice. Le thème de cette année, « Unis par l’unique », met l’accent sur l’importance de placer les individus au cœur des soins.

Cette année, nous mettons en lumière deux chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (L’Institut) et l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG). Leur travail fait progresser la médecine de précision contre le cancer, une approche révolutionnaire des traitements qui adapte les thérapies aux besoins uniques de chaque patient.

Ian Watson Ph. D., (à gauche) et George Zogopoulos, M.D., Ph. D. (à droite). Leur travail fait progresser la médecine de précision contre le cancer.
Ian Watson Ph. D., (à gauche) et George Zogopoulos, M.D., Ph. D. (à droite). Leur travail fait progresser la médecine de précision contre le cancer.

Essai de profilage moléculaire du cancer des voies biliaires

Dirigé par George Zogopoulos, M.D., Ph. D., chercheur à L’Institut et à l’ICG, cet essai se concentre sur les cancers des voies biliaires, un groupe de cancers agressifs qui prennent naissance dans la vésicule biliaire ou les voies biliaires et qui sont notoirement difficiles à traiter.

Les patients participant à cet essai subissent une biopsie pour déterminer le profil génétique et moléculaire de leur tumeur. Ces résultats détaillés sont partagés avec le patient et son oncologue afin de guider le traitement de précision et d’éclairer les décisions thérapeutiques. Cet essai illustre comment le profilage moléculaire peut permettre des stratégies de traitement plus efficaces et personnalisées pour des cancers difficiles à traiter.

Adapter la durée du traitement pour le mélanome

Traditionnellement, l’immunothérapie standard avec des inhibiteurs de PD-1 dure deux ans pour les patients qui répondent au traitement. Cependant, des preuves émergentes suggèrent que des durées de traitement plus courtes pourraient être tout aussi efficaces.

Le récent essai STOP-GAP, co-présidé par la Dre Tara Baetz (Kingston Health Sciences Centre) et la Dre Xinni Song (Ottawa Hospital Cancer Centre), vise à optimiser la durée de l’immunothérapie pour minimiser les effets secondaires inutiles tout en préservant son efficacité. Cet essai adopte une approche personnalisée : les patients reçoivent une immunothérapie jusqu’à ce que leurs tumeurs atteignent une réponse maximale, moment où le traitement est interrompu. Les patients sont ensuite étroitement surveillés, et la thérapie est reprise uniquement si nécessaire.

En complément de cet essai, une sous-étude de biobanque et de collecte de données est dirigée par Ian Watson, Ph. D., chercheur à L’Institut et à l’ICG. Cette sous-étude est financée par le Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir (MOHCCN) et réalisée en collaboration avec la Dre Janet Dancey, directrice du Groupe canadien des essais sur le cancer (CCTG), ainsi que les Dres Baetz et Song et des chercheurs d’institutions situées au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique.

La sous-étude recueille des données génomiques et cliniques détaillées, y compris le séquençage complet du génome et du transcriptome (WGTS). Cet ensemble de données riche a pour objectif de découvrir des facteurs permettant de personnaliser l’immunothérapie, tels que la prédiction des patients susceptibles de bénéficier de durées de traitement plus courtes ou d’avoir de meilleures réponses aux inhibiteurs de PD-1.

Unis par la médecine de précision contre le cancer

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, des chercheurs dévoués de l’ICG, de l’Institut et de McGill se joignent à la communauté mondiale pour faire progresser les soins contre le cancer– un patient à la fois. Plonger au cœur des complexités de chaque cas unique nourrit notre innovation et soutient pleinement notre mission de révéler le #discoverythatmatters #savoirpourguérir.