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- Un stagiaire de l’IR-CUSM reçoit une bourse d'études supérieures du Canada Vanier pour l’année 2022
null Un stagiaire de l’IR-CUSM reçoit une bourse d'études supérieures du Canada Vanier pour l’année 2022
Joan Miguel Romero étudie l'inflammation des cellules T dans le cancer du pancréas
Source : IR-CUSM
Joan Miguel Romero, étudiant inscrit au programme double M.D.C.M.-Ph. D., recevra en 2022 la plus prestigieuse bourse d'études supérieures du Canada au niveau du doctorat. Stagiaire au sein du Programme de recherche sur le cancer à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et étudiant en médecine expérimentale à l'Université McGill, ses recherches sont supervisées par le Dr George Zogopoulos, chirurgien hépatopancréaticobiliaire et expert du cancer du pancréas.
Le cancer du pancréas est la troisième cause de décès par cancer. Moins de 10 % des patients survivent à ce cancer plus de cinq ans. Une raison importante de cette létalité est que le cancer du pancréas ne répond pas bien aux chimiothérapies et aux immunothérapies. Pour que des traitements tels que les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire soient efficaces, il faut que de nombreuses cellules immunitaires appelées cellules T CD8+ se trouvent dans la tumeur, un phénomène appelé inflammation des cellules T, comme l'explique Joan Miguel Romero. Les chimiokines peuvent être responsables de cette infiltration. Toutefois, les facteurs à l'origine de l'expression des chimiokines restent flous.
Son projet lauréat, intitulé Evaluating a chemokine signature as a predictive biomarker for T cell-inflamed cancer subtypes [Évaluation d'une signature de chimiokine comme biomarqueur prédictif pour les sous-types de cancer avec inflammation des cellules T], émet l'hypothèse que les cancers du pancréas avec inflammation des cellules T présentent des mutations génétiques et des phénotypes spécifiques qui les rendent plus susceptibles de répondre aux inhibiteurs du point de contrôle immunitaire.
« Mon travail de doctorat se concentre sur l'identification des sous-types susceptibles de répondre aux immunothérapies, en particulier un sous-groupe spécifique connu sous le nom de défaut de la voie de réparation par recombinaison homologue », explique Joan Miguel Romero. « Pour étudier cela, j'utiliserai des approches bioinformatiques à partir de données de séquençage de nouvelle génération provenant de patients et d'essais précliniques utilisant des modèles de souris développés dans le laboratoire. Comprendre comment l'inflammation des lymphocytes T se produit dans le cancer du pancréas aidera les médecins à déterminer quels patients doivent être traités par immunothérapie pour améliorer les résultats. »
Le 13 mai 2022