Fil d'Ariane

null Une ancienne stagiaire de l’IR-CUSM remporte le Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

Une chercheuse d’Oman, Maha al-Riyami, Ph. D., étudie les causes sous-jacentes du diabète de type 1 et d’autres maladies auto-immunes

SOURCES : Muscat Daily et IR-CUSM

Une chercheuse d’Oman fait partie des cinq lauréates du prestigieux Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Ce prix lui a été décerné au titre du programme régional des jeunes talents L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science au Moyen-Orient pour ses travaux liés aux causes sous-jacentes du diabète de type 1.

Maha al Riyami, Ph. D., professeure adjointe au Département de biochimie, au Collège de médecine et des sciences de la santé à l’Université Sultan Qaboos
Maha al Riyami, Ph. D., professeure adjointe au Département de biochimie, au Collège de médecine et des sciences de la santé à l’Université Sultan Qaboos

Le programme régional des jeunes talents L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science au Moyen-Orient reconnaît les découvertes remarquables de femmes du monde arabe et souligne leur rôle dans la résolution de problèmes actuels, tout en inspirant les prochaines générations de jeunes femmes; il vise également à promouvoir la participation des jeunes femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques au Yémen ainsi que dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe.

Maha al Riyami, Ph. D., professeure adjointe au Département de biochimie, au Collège de médecine et des sciences de la santé à l’Université Sultan Qaboos, a été choisie pour ses travaux de recherche sur les causes sous-jacentes du diabète de type 1 et sur la maladie cœliaque; les résultats de ses recherches pourraient mener à la prévention de ces maladies. Ses travaux puisent leurs racines dans les recherches qu’elle a menées à titre d’étudiante au doctorat en médecine expérimentale à l’Université McGill et de stagiaire à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM).

« De 2012 à 2019, Maha al-Riyami a travaillé sur la génétique moléculaire du diabète et de la maladie cœliaque dans mon laboratoire, déclare son ancien directeur de thèse, le Dr Constantin Polychronakos, scientifique senior au Programme en santé de l’enfant et en développement humain à l’IR-CUSM. La première phase des travaux de Maha al-Riyami a été publiée dans Genome Research; cette dernière a également été coauteure d’un éditorial publié en collaboration avec moi dans Nature Genetics. Je suis ravi de constater que des projets que des étudiants étrangers ont entrepris ici évoluent et sont couronnés de succès, tout comme la carrière de ces chercheurs dans leur pays natal. L’an dernier, Maha al-Riyami a également remporté le National Research Award for science ([traduction] prix national de la recherche scientifique) à Oman. »

Lorsqu’on lui a demandé comment ses travaux de recherche contribueraient à lutter contre le diabète de type 1, Maha al-Riyami a répondu qu’il est très important de comprendre le mécanisme pathogénique de toute maladie, afin de pouvoir en prédire l’apparition et de la prévenir. Bien que le diabète de type 1 et l’auto-immunité aient fait l’objet d’études intenses, on ne comprend pas encore complètement leurs mécanismes sous-jacents. Dans mon projet, nous explorons la contribution potentielle des mutations somatiques de la pathogénécité du diabète de type 1 et d’autres maladies auto-immunes par un mécanisme similaire. Mes travaux pourraient offrir de nouvelles avenues de recherche quant à l’auto-immunité et quant à un futur traitement individualisé », a-t-elle ajouté.

Elle a poursuivi en expliquant que la reconnaissance de ses travaux lui a fourni une plateforme internationale pour diffuser les résultats de ses recherches, ce qui lui permettra d’établir des collaborations à l’échelle régionale et mondiale. « J’aimerais remercier l’Université Sultan Qaboos, qui m’a offert la possibilité d’acquérir une formation scientifique et d’obtenir des bourses pour que je poursuive des études supérieures dans les plus grandes universités du monde. Je tiens également à exprimer ma gratitude à tous mes directeurs et à tous mes collègues de l’université Sultan Qaboos et à l’Université McGill, qui ont été mes mentors, qui m’ont donné leur appui et qui ont cru en moi au fil des ans. »

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Le 20 décembre 2022