Fil d'Ariane

null Deux stagiaires de l’IR-CUSM reçoivent une bourse d'études supérieures du Canada Vanier 2023

Toutes nos félicitations à Michelle Le et à Sarah Maritan!

SOURCE : IR-CUSM et Université McGill

Deux stagiaires de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) se sont vu octroyer la bourse d’études supérieures canadienne la plus prestigieuse en 2023 pour leurs études doctorales. La bourse d’études supérieures du Canada Vanier est remise aux étudiantes et aux étudiants démontrant des compétences en leadership et ayant obtenu d’excellents résultats pendant leurs études universitaires de cycle supérieur dans les domaines des sciences sociales, des sciences naturelles ou de l’ingénierie et de la santé.

Michelle Le, stagiaire du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM (Directrice : Dre Elena Netchiporouk)
Michelle Le, stagiaire du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM

Michelle Le
Médecine expérimentale, Université McGill
Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM
Directrice : Dre Elena Netchiporouk

Projet : COVID-19 Immunologic Antiviral therapy with Omalizumab (CIAO trial) – An Adaptive Phase II Randomized-Controlled Clinical Trial (Traitement antiviral immunologique de la COVID-19 avec l’omalizumab – un essai clinique randomisé contrôlé adaptatif de phase II)

La pandémie de COVID-19, attribuable au virus SARS-CoV-2, est responsable d’un taux de morbidité et de mortalité considérable à l’échelle mondiale. L’omalizumab est un anticorps monoclonal anti-IgE (omalizumab) approuvé par Santé Canada pour traiter l’urticaire chronique idiopathique (urticaire) et l’asthme. Il a été suggéré que l’effet antiviral de l’omalizumab provient du renforcement des cytokines antivirales innées. De plus, l’omalizumab supprime la dégranulation des cellules inflammatoires qui, selon nos croyances actuelles, contribuent à la réponse inflammatoire et au remodelage pulmonaire dans les cas de COVID graves. Lorsqu’ils sont pris ensemble, l’omalizumab et l’antiviral ont des propriétés anti-inflammatoires qui répondent au besoin d’effectuer un essai randomisé contrôlé comparant l’omalizumab à un placebo dans le traitement de la COVID-19. Étudions un essai clinique randomisé de phase IIb effectué dans trois centres de santé : celui de l’Université McGill ainsi que Sunnybrook et Niagara Health. Cet essai étudie l’efficacité et la sécurité d’une dose unique de l’omalizumab chez les patientes et les patients adultes hospitalisés atteints de COVID. Cette étude vise à améliorer le taux de survie des patientes et des patients, et à réduire le fardeau que représente cette maladie dévastatrice pour le système de santé à l’échelle mondiale.

Sarah Maritan, stagiaire du Programme de recherche sur le cancer, IR-CUSM (Directeur : Peter Siegel, Ph. D.)
Sarah Maritan, stagiaire du Programme de recherche sur le cancer, IR-CUSM

Sarah Maritan
Médecine expérimentale, Université McGill
Programme de recherche sur le cancer, IR-CUSM
Directeur : Peter Siegel, Ph. D.

Projet: Characterizing tumor-intrinsic and microenvironmental mediators of invasive growth of brain metastases (Caractérisation des médiateurs microenvironnementaux et intrinsèques des tumeurs de la croissance invasive des métastases cérébrales)

La majorité des décès liés au cancer sont attribuables à la propagation du cancer dans une autre partie du corps; on appelle ce processus métastase. La propagation du cancer au cerveau, que l’on qualifie de métastases cérébrales, se produit chez presque un tiers des personnes atteintes de cancer, dont le taux de survie moyen est inférieur à un an. Les recherches de Sarah Maritan démontrent que les métastases cérébrales peuvent croître de deux manières différentes dans le cerveau : soit que les cellules cancéreuses envahissent grandement le cerveau – cette forme de métastase est associée à des résultats particulièrement défavorables pour la patiente ou le patient – soit qu’une masse unique se forme et n’envahit pas le reste du cerveau. Au moyen d’échantillons de patientes et de patients recueillis pendant la chirurgie, Sarah Maritan va étudier la manière dont les métastases cérébrales, invasives ou non invasives, diffèrent quant aux gènes qu’elles expriment ainsi que la façon dont elles interagissent avec les cellules cérébrales saines environnantes. En en apprenant plus sur les mécanismes par lesquels les cellules cancéreuses envahissent le cerveau, cette étude vise à identifier les nouvelles stratégies thérapeutiques destinées à améliorer la gestion clinique des personnes présentant des métastases cérébrales.

Le 5 octobre 2023