Chef de programme (par intérim)
Jesper Sjöström, Ph. D., est professeur au département de neurologie et de neurochirurgie et au département de médecine de l'Université McGill. Il a reçu des bourses de développement de carrière du MRC du Royaume-Uni, de nouveau chercheur des IRSC et de chercheur-boursier du FRQS. Son équipe explore la plasticité dans le cerveau en utilisant le patch-clamp multiple, l'optogénétique, la modélisation informatique et la microscopie à balayage laser à 2 photons. Ses recherches ont révélé des règles d'apprentissage de la plasticité, des modèles de connectivité néocorticale et des formes peu orthodoxes de signalisation des récepteurs NMDA, ce qui a eu des implications pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer et l'épilepsie. Le Dr Sjöström est actuellement président du comité de protection des animaux de l'Hôpital général de Montréal, président du thème B de la Society for Neuroscience et rédacteur en chef de Frontiers in Synaptic Neuroscience. Les découvertes et les nouvelles idées du Dr Sjöström ont été publiées dans des revues telles que Neuron, Nature, Nature Neuroscience, eLife, Frontiers et Current Opinion in Neurobiology. Ses travaux ont bénéficié du soutien de l'Union européenne, du Medical Research Council (MRC) du Royaume-Uni, des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Fonds de recherche du Québec (FRQ). Chef associé de programme
Alex Baldwin, Ph. D., est professeur adjoint au département d'ophtalmologie et de sciences visuelles de l'Université McGill. Il a obtenu son doctorat à l'université d'Aston (Birmingham, Royaume-Uni), après avoir obtenu son B. Sc. à l'université de Keele (Keele, Royaume-Uni). Ses recherches portent sur le traitement des informations visuelles par le cerveau. Il s'intéresse à la fois à la façon dont cela se produit dans une vision saine et à la façon dont cela diffère dans des maladies telles que l'amblyopie et le syndrome de la neige visuelle. Il a utilisé des méthodes psychophysiques et des modèles mathématiques pour étudier les mécanismes qui sous-tendent la fonction visuelle. Par exemple, la perception de la profondeur à partir de la stéréopsie et l'intégration des contours pour définir les limites dans l'entrée visuelle. Il a également caractérisé la manière dont ce traitement peut être modifié par la plasticité visuelle. Sur la base de ces recherches, il a développé des outils et des interventions numériques pour des applications cliniques et de recherche. Ce travail a bénéficié de la collaboration d'Ubisoft, de Novartis, du studio d'animation Blue Zoo et de la BBC. Il codirige un axe du Réseau Santé Numérique provincial, qui soutient la recherche sur les interventions numériques en santé au Québec. Il est également membre fondateur d'un nouveau centre (basé à l'Hôpital général de Montréal) qui soutiendra la recherche et le développement de thérapies cérébrales numériques. Il fait partie du comité de rédaction de la revue à accès libre Scientific Reports. Il est également directeur de la Fondation Whitearn, qui finance la recherche, les ressources cliniques et la réadaptation pour les maladies ophtalmiques et les déficiences visuelles au Canada. Chef associé de programme
Reza Farivar-Mohseni, Ph. D., est directeur de l'installation de recherche en IRM de l'Hôpital général de Montréal (HGM), directeur scientifique du programme de traumatisme crânien du Centre universitaire de santé McGill et professeur agrégé d'ophtalmologie et de sciences de la vision. Son laboratoire situé au HGM se concentre sur trois thèmes de recherche : le développement de technologies IRM avancées et de techniques d'imagerie à haute résolution ; l'étude des signaux cérébraux lors de la visualisation naturaliste et de la manière dont le cortex visuel primaire traite des scènes complexes ; et l'étude des modèles de maladies, y compris l'amblyopie, les lésions cérébrales et la détection de la maladie d'Alzheimer à l'aide de leurs méthodes d'imagerie. En plus de ses recherches en neurosciences, il développe un nouveau cadre qui permet aux étudiants de réaliser un impact du laboratoire au monde, appelé Connectional Research. Ce cadre, basé sur la psychologie cognitive de l'apprentissage et de la représentation des connaissances, formalise et intègre les processus d'idéation, de découverte de problèmes et de délimitation, et aboutit à un ensemble d'outils et de paradigmes qui conduisent conjointement à de nouvelles relations entre les connaissances et l'expertise du laboratoire, et les besoins du monde réel. Gestionnaire de programme
Alexandra Kindrat, Ph. D., est titulaire d'un doctorat en éducation de l'Université Concordia dont la recherche porte sur la métacognition, la mémoire, le transfert et l'apprentissage dans le domaine des STIM. Elle est titulaire d'une maîtrise ès sciences en neurologie et neurochirurgie de l'Université McGill, où elle a étudié l'osmorégulation neuronale et la mécanotransduction liée à la régulation de la soif, ainsi que d'une maîtrise ès sciences en vol spatial humain de l'Université internationale de l'espace à Strasbourg, en France. Elle a mené des recherches sur les effets de la microgravité sur la perception visuelle des astronautes à la Station spatiale internationale et au Johnson Space Center's Human Health and Performance Directorate de la NASA à Houston, au Texas. Elle est certifiée en gestion et leadership par la Harvard Business School et reconnue pour son travail par l'American Institute of Aeronautics and Astronautics. |