Comité consultatif EDI

Mandat du comité consultatif en matière d’équité, de diversité et d’inclusion de l’IR‑CUSM

Le comité consultatif EDI de l’Institut est une instance participative et représentative de la diversité de ses membres. Il favorise la discussion et la compréhension des obstacles et des initiatives des membres de l’Institut en matière d’EDI pour les aborder au niveau institutionnel. Il fournit des conseils et formule des recommandations en matière d’EDI à la direction de l’IR-CUSM et au Comité ressources humaines et équité, diversité et inclusion du conseil d’administration et en fera le suivi. Le comité consultatif en EDI veille à ce que la Politique en matière d’EDI et son Plan d’action soient mis en œuvre, mesurés, suivis et communiqués de façon inclusive, pertinente, adaptée et représentative de la réalité de ses membres et du contexte institutionnel.

Mise à jour juin 2025
 

Profil des membres du Comité consultatif en matière d’EDI

Diego Herrera, président (il/lui)

Diego Herrera, Ph. D., est spécialiste en équité, diversité et inclusion (EDI) à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Avant de se joindre à la communauté de l’IR-CUSM, il a travaillé pendant seize ans, dans sept pays, à titre de chercheur et praticien auprès des peuples autochtones, de femmes, de personnes déplacées et de jeunes touchés par des conflits armés. Il a aussi été conseiller en EDI pour la recherche à l’Université d’Ottawa, spécialiste en programme auprès de l’ONU Femmes Colombie et auprès du Centre d'étude et de coopération internationale (CECI) au Canada. Il est titulaire d’un doctorat en communication interculturelle et développement.
 

Marilyn Ahun

Marilyn Ahun, Ph. D. est professeure adjointe au Département de médecine et au Département de santé publique et mondiale. Ses recherches portent sur la promotion de la santé mentale des enfants et des jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier dans son pays d'origine, le Ghana. Elle utilise des méthodes de recherche qualitatives et quantitatives pour étudier les rôles des parents dans les soins, leurs expériences des problèmes de santé mentale et leur influence sur le bien-être des enfants et des familles. Professeure Ahun est co-fondatrice de l'Association des anciens étudiants noirs de McGill et co-créatrice du Programme de mentorat noir de McGill.
 

Syamala Buragadda (elle)

Syamala Buragadda, M. Sc. PT, Ph. D., est actuellement boursière postdoctorale au sein du comité Inclusivité, Diversité, Équité et Accessibilité (IDEA) et du consortium Accelerating Clinical Trials (ACT) à l'Université McGill. Elle est également physiothérapeute spécialisée dans les troubles neurologiques et encadre des chercheurs en réadaptation depuis 2005. Son doctorat de l'Université Memorial portait sur la plasticité cérébrale et les connexions cœur-cerveau dans la sclérose en plaques. Syamala a publié de nombreux travaux, présenté à l’international et a reçu le prestigieux prix doctoral endMS. Elle aspire à devenir clinicienne-scientifique et responsable des politiques de santé à l'Organisation mondiale de la santé. En dehors de son travail, elle aime découvrir de nouvelles cultures et les arts à St. John's, Terre-Neuve, et est mère de deux enfants.
 

Julia Burnier

Julia Burnier est professeure adjointe au Département d’oncologie Gerald Bronfman de l’Université McGill et scientifique à l’IR‑CUSM depuis 2018. Elle est boursière William Dawson, boursière du Fonds de recherche en santé-Québec, chercheuse-boursière Junior 1 et lauréate d’un Prix pour un chercheuse prometteuse ou chercheur prometteur, décerné par la Société canadienne du cancer. Son programme de recherche, qui s’inscrit dans le Programme de recherche sur le cancer de l’IR‑CUSM, vise à mieux comprendre le rôle et les mécanismes des changements moléculaires dynamiques impliqués dans la progression d’une tumeur ainsi que la métastase.
 

Annabel Wing-Yan Fan (elle/iel)

Annabel Fan est étudiante au doctorat au laboratoire Baldwin à l’IR-CUSM; elle y étudie la manière dont le traitement de l’information visuelle change avec l’âge. Ses recherches font appel à des méthodes comportementales ayant recours à la psychophysique et aux simulateurs de conduite chez les adultes les plus âgé.es. Elle a de l’expérience dans la transformation de travaux de recherche en applications Web et mobiles; elle fait preuve d’enthousiasme quant à la mobilisation scientifique. De septembre 2021 à 2022, elle a supervisé la mise sur pied du comité d’EDI au sein du Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives (programme RCN) de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.
 

Nicholas Hickens (il/lui)

Nicholas Hickens est un professionnel de la santé de descendance caraïbéenne. Il a participé à divers projets de recherche, dont des travaux effectués pour l’Agence de la santé publique du Canada. Il a fait des études en nutrition humaine, en biochimie de même qu’en biologie et en sciences appliquées à l’Université Mount Saint Vincent ainsi qu’à l’Université Dalhousie. Il est actuellement inscrit au programme de maîtrise sciences en médecine de famille à l’Université McGill. Il travaille au sein du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale; il effectue des recherches sur l’évaluation de l’expérience et sur l’état des résultats rapportés par les patientes et les patients relativement aux lignes directrices de pratique clinique concernant le VIH. Il siège à divers comités : comité de lecture du Healthy Populations Journal de l’Université Dalhousie; comité de la Queen Elizabeth II Foundation Diversity in Healthcare Bursaries; ainsi que deux comités de corecherche se penchant sur la discrimination systémique et sur les préjugés racistes dans les domaines de la recherche sur l’utilisation de l’électroencéphalogramme en psychologie et sur la pratique de la diététique. Ses activités de recherche portent entre autres sur les thèmes suivants : maladies chroniques et infections, optimisation et gestion des systèmes de santé, intelligence artificielle dans les systèmes de santé, éthique en santé publique et décolonisation des soins de santé.
 

Suleima Jacob-Tomas

Suleima Jacob-Tomas est étudiante au doctorat au sein du Programme intégré en neurosciences (PIN) à l’Université McGill; plusieurs distinctions jalonnent son parcours universitaire : bourse de doctorat (2025) du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQ-S); prix EDI 2024 pour l'excellence académique (2024 ); et bourse d'études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) (2021). Elle est affiliée aux programmes suivants de L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill : Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications (programme DeMeC), et Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives (programme RCNI). Dans ses travaux de recherche, elle explore les mécanismes moléculaires du vieillissement, en ayant pour objectifs de faire la promotion du vieillissement en santé et d’alléger le fardeau social des maladies neurodégénératives. En tant que scientifique à mobilité réduite, Suleima Jacob-Tomas a été très engagée dans la direction de projets destinés à améliorer l’accessibilité dans les installations de recherche pendant ses études ou dans les emplois qu’elle a occupés dans des laboratoires de l’Université McGill. Elle milite pour des infrastructures inclusives dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM); elle aspire à créer des environnements où chacun peut s’épanouir, tant dans la recherche que dans le milieu de l’enseignement universitaire. Son engagement envers les concepts d’équité, de diversité et d’inclusion trouve son origine dans son vécu et dans la passion qu’elle nourrit pour faire en sorte que les générations futures puissent mener une carrière dans le domaine scientifique.
 

Jini John

Jini John est une professionnelle chevronnée du domaine des ressources humaines et de la gestion d’entreprises; elle est passionnée par les questions de promotion de l’équité et de l’inclusion. Son expérience en tant que personne vivant avec un handicap lui donne un point de vue unique sur les obstacles que doivent surmonter les personnes en situation de handicap ainsi que sur les solutions dont elles ont besoin pour réussir. Elle travaille comme assistante de recherche à l’IR-CUSM; elle est aussi la fondatrice et directrice d’Accelion Human Capital Services, entreprise offrant des services de recrutement et de soutien aux ressources humaines dans l’ensemble de l’État du Kerala, en Inde. En plus de son travail professionnel, Jini John est bénévole dans plusieurs organismes sans but lucratif au Québec qui œuvrent dans le travail social et les projets numériques pour les personnes aînées.
 

Alexandra Kindrat

Alexandra Kindrat, PhD, est présidente du comité EDI du Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives (RCNI) ainsi que gestionnaire du programme RCNI. Elle a suivi une formation spécialisée en équité, diversité et inclusion à l’École d’été en santé mondiale et en égalité des genres de l’Université McGill et à l’Université de Glasgow, ainsi que des programmes autochtones à l’UQAT et à l’Université de l’Alberta. Alexandra dirige la Retraite en neurosciences du RCNI pour les étudiantes et étudiants noirs et autochtones et organise le Symposium annuel du RCNI, qui comprend le Brain Bee, un concours inclusif en neurosciences visant à rendre ce domaine accessible à toutes et à tous. Certifiée en gestion et leadership par la Harvard Business School, elle a été reconnue par l’American Institute of Aeronautics and Astronautics et par l’Association canadienne des administratrices et administrateurs de recherche.
 

Irina Kudrina

Irina Kudrina, M.D. (Kz), MD CM (Ca), M. Sc., CCFP, est une clinicienne-chercheuse, professeure adjointe au Département de médecine familiale et membre associée au Département d'anesthésie de l'Université McGill. La Dre Kudrina travaille avec des populations marginalisées vivant avec des dépendances et des douleurs chroniques, et trouve le sujet de l'équité, de la diversité et de l'inclusion très pertinent pour son travail clinique et de recherche. Ses travaux scientifiques portent principalement sur la douleur chronique, l'accès aux services de santé, la physiopathologie et la toxicité chronique des opioïdes et des cannabinoïdes. Elle a une expérience de travail dans une variété de contextes dans deux pays et trois langues différentes.
 

David Lessard

David Lessard est titulaire d’un doctorat en anthropologie. Il travaille actuellement comme associé de recherche au Centre de recherche évaluative en santé. Il a effectué de la recherche en sciences sociales auprès des Cris de la Baie James; ses travaux portaient sur des expériences de colonisation et d’autonomisation communautaire. Ses recherches actuelles se concentrent sur l’intégration des points de vue des patients et des parties prenantes dans la recherche clinique impliquant les technologies de l’information, grâce à l’intégration de méthodes qualitatives, d’approches participatives et de l’application de connaissances scientifiques.
 

Carrie Martin (elle)

Carrie Martin est Autochtone; elle est actuellement étudiante au doctorat et directrice exécutive du Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke . Dans le cadre de son travail, elle dirige des recherches fondées sur les forces, ancrées dans la culture et axées sur la communauté, visant le bien-être des femmes autochtones qui vivent avec le VIH ou à risque d’en être atteintes. Au cours de décennies de travail de première ligne, elle a participé à de nombreux projets de recherche où elle a assumé diverses fonctions . Elle est actuellement l’utilisatrice principale désignée des connaissances au titre d’une subvention de 3 469 000 $ des Instituts de recherche en santé du Canada, dans le cadre d’un projet intitulé Measuring Sexual and Reproductive Health and Rights (SRHR): Responding to the Needs of Indigenous Women and Girls in a Global Context [Mesurer la santé et les droits sexuels et reproductifs : répondre aux besoins des femmes et des filles autochtones partout dans le monde], qui sera mis en œuvre dans sept pays sur une période de cinq ans. Elle est une défenseure infatigable des femmes autochtones vivant avec le VIH ainsi qu’une force vive de la recherche universitaire autochtone qui cherche à développer dans la communauté autochtone les capacités essentielles pour obtenir des subventions et développer la recherche.
 

Augusto Montezano

Augusto Montezano est diplômé en pharmacie et en biochimie de l’Université Paulista, de Sao Paulo, au Brésil, depuis 2001. Il a obtenu un doctorat en pharmacologie à l’Université de Sao Paulo en 2006. En tant que rédacteur en chef des médias sociaux, il est un membre actif de la communauté scientifique se penchant sur l’hypertension. Il défend aussi les droits des chercheuses et chercheurs en début de carrière au sein des comités exécutif et de mentorat du European Council on Cardiovascular Research, du comité de direction du conseil sur l’hypertension de l’American Heart Association et du comité de mentorat et de formation de l’International Society of Hypertension.
 

Nitika Pai

Le programme de recherche mondial de Nitika Pai est axé sur les diagnostics au point de service du VIH et les co-infections associées (hépatite C, hépatite B, VPH, IST bactériennes) et le COVID-19. Ses recherches visent à éclairer les politiques nationales et mondiales en matière de diagnostic au point de service, en particulier en ce qui concerne les innovations en santé numérique qui élargissent l'accès, la liaison et la rétention, ainsi que la gestion de la trajectoire des soins pour les patients vivant avec ces conditions. Travaillant dans le domaine du diagnostic depuis 15 ans, elle a une expérience dans les initiatives de recherche dans quatre pays et systèmes de santé : les États-Unis, le Canada, l'Afrique du Sud et l'Inde.
 

Aurore Palanque

Aurore Palanque est conseillère en équité, diversité et inclusion à L'Institut, où elle œuvre à faire progresser les pratiques inclusives et intersectionnelles dans les milieux de recherche et institutionnels. Elle est titulaire d’une maîtrise en communication internationale et interculturelle de l’UQAM, avec une spécialisation en études féministes, queers et intersectionnelles. Elle a travaillé comme auxiliaire de recherche et d’enseignement, correctrice et conférencière à la TELUQ et à l’UQAM, explorant des sujets tels que l’apprentissage en ligne, la sémiologie ainsi que la représentation des femmes et des groupes en quête d’équité dans les médias québécois.

Avant de rejoindre L'Institut, Aurore a dirigé des initiatives en EDI au sein d’un organisme voué à la promotion du leadership féminin et à l’équité de genre en milieu de travail. Elle est également bénévole dans un organisme à but non lucratif basé à Montréal, qui soutient les survivant.es de violence conjugale. Son approche repose sur un engagement profond envers la justice sociale, l’accessibilité et le changement systémique, avec pour objectif de favoriser des environnements où les perspectives diverses sont reconnues et valorisées.
 

Janae Palmer

Janae Palmer est l’adjointe de programme au sein du Programme en sciences chirurgicales et interventionnelles à L’Institut. Elle a fait ses études à l’Université Concordia, où elle a obtenu un baccalauréat (avec distinction) en psychologie et un certificat d’études supérieures en administration des affaires. Elle se passionne pour la recherche en santé mentale et pour la défense des droits des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Elle a notamment été assistante de recherche bénévole pour l’Étude sur le bien-être anténatal de Montréal . Cette étude vise à identifier les facteurs contribuant à l’anxiété et à la dépression pendant et après la grossesse, dans le but d’apporter un meilleur soutien aux femmes éprouvant des difficultés en matière de santé mentale. Janae Palmer a aussi participé aux efforts de sensibilisation déployés par l’Alliance québécoise pour la santé mentale et périnatale . Elle s’intéresse tout particulièrement à la santé mentale, à l’amélioration de la représentation des minorités et des groupes racisés en recherche, à l’optimisation des processus et à l’intégration des arts visuels dans les domaines de la science et de la recherche.