Fil d'Ariane

null Les plateformes technologiques de l’IR-CUSM concluent de nouveaux partenariats, afin d’accélérer la recherche et la découverte de médicaments

Des partenariats créés entre Recherche et Solutions NMX, Inc., l’IR-CUSM et le Centre de Recherche en Biologie Structurale de l’Université McGill proposent une nouvelle plateforme de collaboration et de recherche en biophysique.

Source : IR-CUSM

De nos jours, la recherche scientifique exige souvent de l’équipement coûteux et une vaste expérience dans des technologies de pointe. Grâce aux plateformes technologiques du Centre de biologie translationnelle du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), des chercheurs peuvent avoir accès à une vaste gamme d’outils et à du personnel bien formé pour accélérer leur recherches, sans avoir à faire l’acquisition d’équipement ou à embaucher du personnel spécialisé.

La direction de l’IR-CUSM est heureuse d’annoncer que la Plateforme de protéomique et analyse moléculaire (PPAM) a conclu un partenariat avec Recherche et Solutions NMX (NMX), dans le but de créer une nouvelle plateforme de collaboration, afin d’accélérer la découverte de nouveaux médicaments et de créer de nouveaux outils de recherche en biologie chimique. NMX est une entreprise de recherche contractuelle qui soutient la découverte de médicaments à un stade précoce, en ayant recours à des solutions innovantes en matière de criblage de fragments et de génération de « hits » par résonance magnétique nucléaire (RMN), en matière de validation de « hits » et de médicaments fondée sur la biophysique et en matière de chimie médicinale et de production de protéines.

Grâce au nouveau partenariat décrit ci-dessus, des chercheurs universitaires vont pouvoir avoir accès aux technologies et à l’expérience nécessaires pour effectuer et pour soutenir des travaux liés à la découverte de médicaments à partir de fragments (DMAPF). La DMAPF est une approche puissante visant à identifier de très petites molécules (fragments) qui peuvent se lier les unes aux autres et moduler l’activité des cibles médicamenteuses, qu’il s’agisse de protéines ou d’acide ribonucléique (ARN). On a utilisé avec succès la DMAPF pour développer des médicaments, malgré des cibles difficiles à atteindre et, plus récemment, pour mettre au point un médicament destiné à traiter la maladie d’Alzheimer; ce médicament était l’un des premiers à franchir le stade des essais cliniques de phase III.

La PPAM se spécialise aussi dans la spectrométrie de masse et dans la protéomique, afin d’explorer les interactions entre les cibles médicamenteuses. Grâce à une nouvelle relation de travail avec le Centre de Recherche en Biologie Structurale de l’Université McGill, la PPAM peut aussi donner accès à de l’équipement et à de l’expérience dans le domaine de la cristallographie; il s’agit d’une méthode visant à déterminer la structure tridimensionnelle des médicaments lorsqu’ils sont couplés à leurs cibles.

La PPAM offre une combinaison remarquable de technologies qui est unique au Québec. Les nouveaux partenariats ont le potentiel d’exploiter et d’élargir la capacité des chercheurs universitaires, tout comme celle des sociétés biopharmaceutiques. Communiquez avec les responsables de la PPAM pour en apprendre plus.

Anne-Laure Larroque, Ph. D., associée de recherche, et Lorne Taylor, gestionnaire du Plateforme de protéomique et analyse moléculaire à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Anne-Laure Larroque, Ph. D., associée de recherche, et Lorne Taylor, gestionnaire du Plateforme de protéomique et analyse moléculaire à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Le 2 juin 2023