Fil d'Ariane

null Une chercheuse exceptionnelle en début de carrière de l’IR-CUSM est lauréate d’une bourse Terry Fox

Joanna Przybyl reçoit l’une des sept bourses Terry Fox 2024 pour nouveaux chercheurs pour ses travaux sur l’ostéosarcome

SOURCE : L’Institut de recherche Terry Fox et l’IR-CUSM
Le 23 février 2024

Joanna Przybyl, Ph. D., est scientifique de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Joanna Przybyl, Ph. D., est scientifique de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Joanna Przybyl, Ph. D., est l’une des sept scientifiques canadiennes de talent en début de carrière qui recevront l’une des bourses totalisant plus de 3,1 millions de dollars. Ce nouveau financement va soutenir des avancées scientifiques en matière de dépistage précoce du cancer ainsi que dans le traitement de diverses formes de cancer comme la leucémie, l’ostéosarcome, le lymphome ainsi que les cancers du sein et de la prostate.

Personnalisation du traitement destiné aux patientes et aux patients ayant un ostéosarcome

L’ostéosarcome est la forme de cancer qui a été diagnostiquée au héros canadien Terry Fox, alors que ce dernier n’avait que 18 ans. Il s’agit de la forme de cancer des os la plus fréquente chez les jeunes adultes; elle se caractérise par des tumeurs qui apparaissent généralement dans les os longs, autour du genou ou du bras. Toutefois, comme les tumeurs ne sont pas toutes identiques, il n’existe aucun traitement convenant à toutes les personnes ayant un ostéosarcome.

« L’ajustement du traitement aux patientes et aux patients ayant un ostéosarcome est l’un des principaux fossés à combler dans le domaine clinique, afin d’améliorer les résultats », explique la professeure Przybyl scientifique au sein du Programme de recherche sur le cancer à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et professeure adjointe à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill.

« Les ostéosarcomes ont différents profils moléculaires; il s’agit là d’un aspect que nous devons reconnaître et intégrer à nos soins cliniques. Si l’on se fonde sur ces profils moléculaires, l’on peut adapter les types de traitements selon les personnes à traiter, afin qu’ils conviennent davantage à certains patients et patientes sélectionnés », ajoute-t-elle.

Grâce au financement octroyé au titre du programme de bourses Terry Fox 2024 pour nouveaux chercheurs, la professeure Przybyl va mettre au point un nouveau test de biopsie liquide visant à examiner les profils moléculaires des sarcomes ostéogéniques et à prédire les résultats potentiels du traitement. Ce faisant, elle espère aider de futurs patients et patientes, en ouvrant la voie à de meilleures options de traitement et à des soins plus personnalisés.

« La biopsie liquide est une technologie novatrice qui a déjà transformé les soins cliniques destinés aux patientes et aux patients. En effet, elle nous permet d’analyser les changements génétiques dans les tumeurs, en ayant recours à une simple prise de sang plutôt qu’aux procédures effractives généralement nécessaires pour avoir accès au matériel génétique, poursuit la professeure Przybyl. Toutefois, nous ne disposons pas encore des bons marqueurs pour appliquer cette technique à l’ostéosarcome. »

Dans le projet de biopsie liquide s’appliquant aux ostéosarcomes, la professeure Przybyl va identifier les biomarqueurs essentiels, de manière à ce que ce type d’analyse puisse offrir une orientation quant aux soins destinés aux personnes ayant un ostéosarcome et améliorer leurs résultats. Cette approche améliorera non seulement les résultats en nous permettant de jumeler les patientes et les patients avec un traitement auquel leur tumeur va répondre, mais elle va aussi épargner des personnes touchées par les effets secondaires liés à des traitements inefficaces.

À propos des bourses Terry Fox pour nouveaux chercheurs

Le programme de bourses Terry Fox pour nouveaux chercheurs offre aux leaders de demain des subventions de fonctionnement dans le domaine de la recherche, alors que ces scientifiques sont en train de bâtir leur propre carrière dans le domaine de la recherche sur le cancer. Ce programme de bourses exige que les lauréates et les lauréats reçoivent du mentorat de la part de deux chercheuses ou chercheurs plus expérimentés faisant partie d’un groupe de recherche canadien établi. Les candidates et candidats doivent aussi être des chercheuses et des chercheurs cliniciens ou des scientifiques nommés pour la première fois, et ce, depuis moins de cinq ans, au sein du corps professoral d’une université canadienne.