Fil d'Ariane

null Honorer les contributions des étudiants autochtones à la recherche en santé

Le projet MISI favorise le mentorat, la formation et la recherche axée sur la communauté à L'Institut

Source : Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (L'Institut)
Le 26 septembre 2025

Le 30 septembre, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation reconnaît l'héritage des pensionnats et leurs répercussions persistantes sur les communautés autochtones. À L'Institut, cet engagement inclut le projet MISI (Mentorat Intégral pour une Science Inclusive) qui soutient les étudiants autochtones en recherche en santé grâce à des bourses, du mentorat et de la formation. Cet été, deux stagiaires autochtones ont rejoint le programme. Les peuples autochtones représentent environ 5 % de la population canadienne mais comptent pour moins de 1 % des médecins et seulement 3,4 % des étudiants inscrits en sciences biologiques, ce qui illustre la sous-représentation persistante des Autochtones dans les domaines médicaux et scientifiques.

Kane Phillips, lauréat du MISI et membre de la Nation kanien’kehà:ka de Kahnawà:ke.
Kane Phillips, lauréat du MISI et membre de la Nation kanien’kehà:ka de Kahnawà:ke.

Mis sur pied grâce à un financement du ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec, MISI vise à créer des occasions pour les groupes sous-représentés en recherche en santé, avec un accent particulier sur les étudiants autochtones et les femmes. Le programme combine bourses, mentorat et formation en leadership, aidant les stagiaires à développer des compétences en recherche tout en favorisant des pratiques scientifiques inclusives.

L'un des lauréats autochtones de cette année est Kane Phillips, membre de la Nation Kanien'kehà:ka (Mohawk) de Kahnawà:ke et étudiant en sciences sociales et en psychologie au collège John Abbott. Il voit son domaine comme une manière de renforcer la santé communautaire : « Les communautés autochtones ont besoin de soutien pour aborder la santé mentale et la revitalisation culturelle, et je veux m'assurer que leurs perspectives soient prises en compte », a-t-il expliqué.

Kane Phillips a travaillé avec Anne Almey dans le laboratoire de Simon Ducharme, M.D., chercheur associé au sein Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives. Anne a expliqué : « Sa tâche principale était de développer un tableau de bord permettant aux participants de recevoir une rétroaction personnalisée en comparant leurs résultats à des données normatives, en guise de remerciement pour leur contribution. » Kane a également effectué du nettoyage de données, des analyses statistiques et conçu des représentations visuelles conviviales montrant aux partenaires patients comment leurs contributions s'inscrivaient dans un effort scientifique plus vaste.

Fort de son expérience et de ce qu'il a appris à l'école d'été MISI, Kane a souligné l'importance de normes éthiques rigoureuses en science : « L'histoire montre que la science n'a pas toujours été éthique, particulièrement pour les groupes autochtones et marginalisés. Cette expérience m'a rappelé l'importance de normes éthiques solides en recherche. »

La vérité et la réconciliation exigent que les institutions agissent. En soutenant des stagiaires autochtones grâce à des projets de mentorat comme MISI et à d'autres initiatives de recherche, L'Institut prend des mesures pour s'assurer que la recherche reflète les besoins des communautés et contribue à la vérité et à la réconciliation. Dans cet esprit, L'Institut reconnaît les contributions de Kane Phillips et d'autres stagiaires autochtones tout en continuant de créer des occasions pour les chercheurs autochtones et pour des collaborations significatives et respectueuses avec les peuples autochtones dans le domaine des sciences de la santé.

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