RI-MUHC Annual Report

RAPPORT ANNUEL DE L’IR-CUSM 2022

TRANSFORMER LA RECHERCHE : LA COVID-19 ET PLUS ENCORE

La pandémie de COVID-19 a été plus qu’un cri de ralliement lancé aux scientifiques, afin qu’ils unissent leurs forces pour combattre le SARS-COV-2. Le fait d’avoir à lutter contre ce virus mortel a transformé notre vision du monde, ce qui a eu des répercussions dans chacun des domaines de la recherche biomédicale et des soins de santé.

Les scientifiques de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) ont contribué de manière héroïque à résoudre la crise et à atténuer les effets de ce qui constituait une menace pour la santé publique. Conscients des difficultés profondes que la pandémie entraîne pour la société, ils tracent actuellement la voie à suivre pour les années à venir, qu’il s’agisse des nouvelles approches à adopter pour les vaccins contre le VIH et la malaria ou de l’importance de se préoccuper davantage des besoins en matière de santé mentale. Nous avons demandé à certains chercheurs de l’IR-CUSM de nous parler de leur expérience, en décrivant les découvertes qu’ils avaient faites de haute lutte et en expliquant ce qu’ils avaient appris dans leurs travaux de recherche sur la COVID-19.

Transformer la recherche : La COVID-19 et plus encore

REPOUSSER LES LIMITES DE LA RECHERCHE FONDAMENTALE

RÉPONDRE AUX BESOINS SUR LES PLANS INDIVIDUEL ET MONDIAL

MOTEURS DE LA RECHERCHE CLINIQUE

FAITS SAILLANTS DE LA RECHERCHE EN 2021-2022

 

REPOUSSER LES LIMITES DE LA RECHERCHE FONDAMENTALE

Comment un défi mondial a transformé notre approche de la recherche

Experte de l’innocuité et de l’efficacité des médicaments ainsi qu’auteure principale de plusieurs études marquantes sur la COVID-19, la Dre Emily McDonald effectue de la recherche au Centre de recherche évaluative en santé à l’IR-CUSM.
Experte de l’innocuité et de l’efficacité des médicaments ainsi qu’auteure principale de plusieurs études marquantes sur la COVID-19, la Dre Emily McDonald effectue de la recherche au Centre de recherche évaluative en santé à l’IR-CUSM.

La COVID-19 a à jamais transformé notre approche de la recherche. En tant que scientifiques et chercheurs, nous avons vite appris comment faire des essais cliniques pour des patients en isolement à la maison et comment faire équipe efficacement avec d’autres hôpitaux, d’autres provinces et d’autres pays. Nous étions tous motivés par un objectif commun, soit la réduction des complications attribuables au virus. Dans les études que nous avons menées à l’IR-CUSM, nous avons eu recours à des stratégies novatrices pour recruter des patients sur Internet ainsi que dans les médias sociaux. Nous avons aussi fait parvenir des médicaments sur de vastes territoires dont la population n’aurait autrement pas pu bénéficier de nos travaux de recherche.

À l’IR-CUSM, nous sommes devenus des chefs de file en matière d’essais cliniques sans contact portant sur des médicaments repositionnés; nous avons pu contribuer à l’avancée mondiale de la science de manière significative. Nous avons découvert des traitements s’avérant efficaces, mais nous avons aussi déterminé quels traitements devaient être évités, à cause de leur effet nocif ou de leur inefficacité. Notre équipe a travaillé sans relâche pour contribuer à faire avancer la découverte de traitements efficaces contre la COVID-19; nous sommes vraiment fiers de ce que nous avons accompli, et nos réalisations visaient toutes l’amélioration des soins aux patients.

Emily G. McDonald, M.D., M. Sc. (Epi), FRCPC
Scientifique, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM
Directrice associée de la qualité et de la sécurité au sein du Département de médecine, Université McGill
Directrice scientifique, Réseau canadien pour la déprescription

Un portrait précis du coût et de l’efficacité des traitements ambulatoires pour la COVID-19
Les bienfaits de la fluvoxamine confirmés dans une nouvelle étude
Les corticostéroïdes inhalés peuvent-ils soulager les premiers symptômes de la COVID-19?
MedSécure : pour une ordonnance sécuritaire
Réseau canadien pour la déprescription

Les anticorps à double fonction nous rapprochent de la découverte d’un traitement contre le virus de l’immunodéficience humaine

Comme cela a été le cas pour d’autres maladies, la COVID-19 a fait de l’ombre au sida. Quels développements pouvons-nous apporter à la réponse au VIH-sida, afin de lutter contre une maladie qui a une incidence sur la vie des gens et qui demeure une cause majeure de stigmatisation?

Faisant sortir la recherche sur le sida de l’ombre dans laquelle l’a jetée la pandémie de COVID-19, le Dr Jean-Pierre Routy déploie actuellement des efforts pour faire participer de nouveau les patients et l’industrie pharmaceutique, et pour faire de la prévention ainsi que de la recherche sur les vaccins.
Faisant sortir la recherche sur le sida de l’ombre dans laquelle l’a jetée la pandémie de COVID-19, le Dr Jean-Pierre Routy déploie actuellement des efforts pour faire participer de nouveau les patients et l’industrie pharmaceutique, et pour faire de la prévention ainsi que de la recherche sur les vaccins.

À mes yeux, la contribution principale à la recherche sur la COVID-19 est le développement structurel et clinique d’anticorps conçus pour bloquer le SARS-CoV-2, qui a contribué à la conception de nouveaux anticorps anti-VIH. Nous avons actuellement recours à de tels traitements pour les patients ayant la COVID-19. Par ailleurs, au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), nous commençons à utiliser un nouveau traitement contre le VIH, qui est un cocktail d’anticorps anti-VIH. Cette stratégie vise deux principaux objectifs. Le premier est d’éviter la remontée de la charge virale à la suite de l’interruption du traitement antirétroviral, offrant potentiellement un traitement immunologique à action prolongée. Le second est d’essayer d’éradiquer le VIH « qui se cache » dans des lymphocytes T CD4 étant dans un état dormant. En conséquence, il est possible que la COVID-19 puisse avoir accéléré la recherche destinée à trouver un traitement pour guérir l’infection par le VIH.

Dans mon propre programme de recherche ainsi que dans ma pratique clinique au Service des maladies virales chroniques, nous étudions la réponse au vaccin contre la COVID-19 chez les personnes traitées pour le VIH. Notre objectif est de mieux comprendre les facteurs déterminants quant au succès à long terme du vaccin. Nous étudions également le rôle des anticorps propres au VIH sur le contrôle du virus et sur les réservoirs cellulaires du VIH.

Jean-Pierre Routy, M.D., FRCPC
Scientifique senior, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM
Directeur clinique du Service des maladies virales chroniques, CUSM

De nouvelles stratégies de vaccination contre les infections parasitaires

Le Dr Momar Ndao utilise les connaissances acquises dans ses travaux sur le développement du vaccin contre la COVID-19 pour faire échec à la menace que constituent les parasites pour la santé mondiale.
Le Dr Momar Ndao utilise les connaissances acquises dans ses travaux sur le développement du vaccin contre la COVID-19 pour faire échec à la menace que constituent les parasites pour la santé mondiale.

Avant la pandémie de COVID-19, on développait la plupart des vaccins à partir de plateformes conventionnelles, afin de produire des vaccins inactivés, atténués, à sous-unité ou toxoïdes. Pendant la pandémie, on a eu recours à de nouvelles stratégies, y compris la technologie du vaccin à ARNm et celle du vaccin à vecteur viral, pour créer en un temps record des vaccins contre le SARS-CoV-2. Ces innovations ont permis de réaliser des travaux de recherche et développement ainsi que des tests visant à évaluer l’innocuité des vaccins, tout en autorisant l’administration d’un vaccin au cours de l’année qui a suivi l’annonce de la pandémie.

Les technologies du vaccin à ARNm et du vaccin à vecteur viral sont peu coûteuses et permettent une fabrication rapide – il s’agit là de considérations importantes dans la création de vaccins, plus particulièrement pour les pays en développement. Comme les parasites touchent durement les pays plus pauvres, ces nouvelles technologies deviennent les solutions privilégiées aux fins de constructions vaccinales destinées à lutter contre les infections parasitaires. Mon groupe travaille en collaboration avec Moderna sur les vaccins à ARNm contre la schistosomiase, aussi appelée bilharziose, et contre la cryptosporidiose. Ces infections, attribuables à des parasites, sont répandues dans le monde entier, ce qui a une incidence importante sur la santé publique mondiale. Grâce au recours aux technologies de l’ARNm et du vaccin à vecteur viral pour la vaccination contre la COVID-19, nous disposons maintenant de motifs solides justifiant l’utilisation de ces technologies contre d’autres pathogènes. Cette percée scientifique a ouvert la voie à de nouvelles collaborations avec des sociétés pharmaceutiques et avec d’autres partenaires internationaux.

Momar Ndao, DVM, M. Sc., Ph. D.
Scientifique, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM

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RÉPONDRE AUX BESOINS SUR LES PLANS INDIVIDUEL ET MONDIAL

De la recherche axée sur les solutions

La Dre Kaberi Dasgupta, médecin et chercheuse, met à profit son savoir-faire et son expérience dans les domaines de la prévention, du renversement et du soutien à l'autogestion du diabète dans son rôle de directrice du Centre de recherche évaluative en santé, à l’IR-CUSM.
La Dre Kaberi Dasgupta, médecin et chercheuse, met à profit son savoir-faire et son expérience dans les domaines de la prévention, du renversement et du soutien à l'autogestion du diabète dans son rôle de directrice du Centre de recherche évaluative en santé, à l’IR-CUSM.

Au Centre de recherche évaluative en santé (CRES) à l’IR-CUSM, nous nous penchons sur de nombreuses facettes de la pandémie, y compris les tests de dépistage pour la COVID-19, la vaccination contre cette maladie et la gestion de la pandémie, en plus des conséquences de la pandémie sur les personnes atteintes d’une maladie chronique. Jonathan Campbell et Dick Menzies ont conclu que les tests salivaires constituaient une option efficace par rapport au coût, comparativement aux échantillons prélevés par écouvillonnage nasopharyngé. Pour sa part, Emily McDonald et Todd C. Lee ont compilé des éléments de preuve laissant entendre que la fluvoxamine peut réduire les cas d’hospitalisation attribuables à la COVID-19. Enfin, Sasha Bernatsky a conclu que les vaccins sont efficaces chez les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire.

Les études en cours au CRES bénéficiant du financement des Instituts de recherche en santé du Canada portent sur divers sujets : suivi virtuel de la réadaptation après une hospitalisation attribuable à la COVID-19 (Tania Janaudis-Ferreira); interventions éducatives visant à accroître le taux de vaccination au sein de la population carcérale (Nadine Kronfli); effets néfastes des vaccins chez les patients ayant reçu une greffe du rein (Ruth Sapir-Pichhadze); autoéchantillonnage numérique et rapide en Afrique du Sud et en Inde (Nitika Pant Pai); déploiement des technologies mobiles de santé pendant la pandémie (Bertrand Lebouché); tests moléculaires rapides de dépistage de la COVID-19 et intégration de ces tests aux tests de dépistage de la tuberculose (Madhukar Pai). Mes propres recherches se concentrent sur les disparités socioéconomiques dans le traitement du diabète ainsi que sur l’hospitalisation avant et pendant la pandémie.

Les membres du CRES ont aussi été à la tête de campagnes de sensibilisation clés au cours de la dernière année, y compris l’envoi au premier ministre d’une lettre signée par quelque 230 personnes. Ce document exhortait le gouvernement fédéral à appuyer la renonciation aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, afin d’assurer l’équité vaccinale. Nous avons accueilli le Dr Peter Singer, qui est conseiller spécial auprès du directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, qui nous a parlé de façon éloquente de l’iniquité vaccinale.

Les travaux susmentionnés, de même que leur portée, fournissent des éléments probants d’une grande importance pour définir nos positions, pour concevoir nos systèmes de santé et pour définir nos politiques de santé, tant pour ce qui est de la pandémie en cours que des futures urgences en matière de santé. En partenariat avec des épidémiologistes du monde entier, mes collègues du CRES ont démontré l’agilité avec laquelle nous effectuons de la recherche, en faisant appel à leurs divers domaines de compétences pour nous pencher sur la pandémie de COVID-19, tout en poursuivant nos efforts pour prévoir les crises sanitaires, en cours ou nouvelles, et pour en atténuer les effets. Nous sommes fiers de faire de la recherche axée sur les solutions.

Kaberi Dasgupta, M.D., M.Sc.
Directrice, Centre de recherche évaluative en santé, IR-CUSM
Scientifique senior, Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications, IR-CUSM

En savoir plus: Nouvelles du CRES

Pour combler une lacune : des découvertes qui ont un impact

Le Dr Jesse Papenburg (à droite) est le chercheur sur le site de l’IR-CUSM de la Plateforme nationale d’amélioration des résultats pédiatriques par la coordination des réseaux de recherche (POPCORN), créée dans le but d’effectuer un suivi sur les infections à la COVID-19, sur la vaccination et sur l’impact social de la maladie chez les enfants et chez les jeunes.
Le Dr Jesse Papenburg (à droite) est le chercheur sur le site de l’IR-CUSM de la Plateforme nationale d’amélioration des résultats pédiatriques par la coordination des réseaux de recherche (POPCORN), créée dans le but d’effectuer un suivi sur les infections à la COVID-19, sur la vaccination et sur l’impact social de la maladie chez les enfants et chez les jeunes.

La pandémie de COVID-19 a fait ressortir la nécessité d’effectuer de la recherche multi-institutionnelle et interdisciplinaire, afin de répondre rapidement aux questions pendant une urgence de santé publique. En tant que membre votant du Comité consultatif national de l'immunisation, j’ai été très impressionné de constater la vitesse à laquelle ces efforts de collaboration ont produit des conclusions déterminantes pour documenter les politiques canadiennes de vaccination contre la COVID-19.

Dans le même esprit, les Instituts de recherche en santé du Canada ont récemment investi 6,7 millions de dollars pour créer la plateforme POPCORN (acronyme de Pediatric Outcomes Improvement through Coordination of Research Networks), qui signifie Plateforme d’amélioration des résultats pédiatriques par la coordination des réseaux de recherche. Cette plateforme va effectuer un suivi sur les infections à la COVID-19, sur la vaccination et sur l’impact social de la maladie chez les enfants et les jeunes. Plusieurs scientifiques de l’IR‑CUSM jouent un rôle de leader au sein du projet POPCORN, qui vise à catalyser, de manière flexible, la recherche de grande qualité, multiréseaux et multidisciplinaire, sur la santé de l’enfant au Canada.

Une autre forme de collaboration cruciale, avec laquelle bon nombre de chercheurs sont moins familiers, mais qui s’est avérée très importante, est l’engagement de la population par l’intermédiaire des médias. L’incertitude, la désinformation et la politisation, très présentes pendant la pandémie de COVID-19, ont souvent limité l’efficacité des interventions dans le domaine de la santé publique. Les médias traditionnels et les médias sociaux sont des sources d’information influentes pour les Canadiens; ils façonnent nos opinions, nos choix et nos comportements, y compris ceux qui ont trait à notre santé. Bon nombre de scientifiques à l’IR-CUSM ont fait un travail extraordinaire dans divers médias pour communiquer à la population des messages clairs, accessibles et impartiaux, tout en faisant valoir le caractère responsable et fondé sur des données probantes des politiques mises en œuvre par nos dirigeants politiques. Il s’agit là d’éléments clés des efforts déployés par la communauté scientifique du Canada pour traduire de nouvelles connaissances, toujours en expansion, en politiques et en pratiques efficaces.

Jesse Papenburg, M.D., M. Sc.
Scientifique, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM
Centre de recherche évaluative en santé, IR-CUSM

Jesse Papenburg reçoit le Prix de la principale pour avoir su vulgariser les phénomènes scientifiques liés à la COVID-19
6,7 millions de dollars pour étudier les impacts de la COVID-19 sur les enfants
Experts : COVID-19 (Salle de presse, Université McGill)
L’IR-CUSM mène une étude sur l’utilisation d’antiviraux chez les enfants hospitalisés en raison de l’influenza
Des chercheurs de l’IR-CUSM évaluent des tests de dépistage de la COVID-19
Comité consultatif national de l'immunisation

Santé numérique : assumer soi-même la prise de décisions

Experte de renommée mondiale en matière de diagnostic rapide, de diagnostic numérique et d’autodépistage, la Dre Nitika Pant Pai mène ses recherches au Centre de recherche évaluative en santé à l’IR-CUSM.
Experte de renommée mondiale en matière de diagnostic rapide, de diagnostic numérique et d’autodépistage, la Dre Nitika Pant Pai mène ses recherches au Centre de recherche évaluative en santé à l’IR-CUSM.

On a par le passé sous-évalué et ignoré le diagnostic dans le domaine des soins de santé; il en a été ainsi jusqu’à l’arrivée de la pandémie de COVID-19, qui a changé la donne. La pandémie de COVID-19 a démontré de façon incontestée l’importance d’effectuer des tests en temps opportun, car les résultats de ces tests sont devenus l’élément déterminant de l’ensemble des projets de la population – socialisation, voyages et travail – à l’échelle mondiale.

Compte tenu de l’augmentation de la demande pour des technologies permettant les tests et le dépistage rapides, les organismes de réglementation ont accéléré le processus d’approbation. L’élaboration de plans d’action en matière d’activités cliniques et de santé publique s’est avérée cruciale pour prévenir la propagation du virus au sein des collectivités. En même temps, le monde a appris à faire la distinction entre les tests de dépistage effectués dans le domaine de la santé publique et ceux qu’utilise le milieu hospitalier pour établir un diagnostic aux fins de la prise de décisions cliniques. Heureusement, Monsieur et Madame Tout-le-Monde sont maintenant conscients de l’importance du dépistage/du diagnostic. Les tests à réaliser à domicile ont préparé l’ensemble de la population à la nécessité de prendre elle-même ses propres décisions, alors que les systèmes de santé étaient débordés et se trouvaient dans l’incapacité de répondre à ses besoins.

La bonne nouvelle dans tout cela est que les tests à faire à domicile sont devenus des produits de santé banals. Le rythme de la transformation numérique s’est accéléré dans le milieu de la médecine, en raison du développement et de l’adoption rapides de solutions dans les domaines de la santé numérique et de l’intelligence artificielle. Ce changement est venu à bout de la résistance à adopter la santé numérique; les modèles numériques de soins ont par conséquent lentement gagné en popularité.

La COVID-19 a effectivement été à l’origine de grandes réalisations. Nous avons en effet appris à revoir nos priorités, nous avons reconnu la valeur de notre famille, de notre chez-nous et de notre vie, et nous avons compris que nous avons un rôle à jouer pour ce qui est de nous garder en santé, nous, les êtres qui nous sont chers et nos communautés.

Nitika Pant Pai, M.D., M.P.H., Ph. D.
Scientifique, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, IR-CUSM

Un programme d’autodépistage du VIH assorti d’une application détecte rapidement les nouvelles infections et donne accès aux soins
Les technologies multiplexées ouvrent la voie au dépistage rapide et équitable des infections transmissibles sexuellement
Site Web de la Dre Nitika Pant Pai (en anglais seulement)

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MOTEURS DE LA RECHERCHE CLINIQUE

Trouver des solutions percutantes en réponse à des besoins cliniques

Le Dr Gerald Fried (à droite) est directeur médical de la Plateforme d’innovation clinique, lancée à l’IR-CUSM en 2021, afin d’accélérer la commercialisation de technologies de santé innovatrices sur le marché.
Le Dr Gerald Fried (à droite) est directeur médical de la Plateforme d’innovation clinique, lancée à l’IR-CUSM en 2021, afin d’accélérer la commercialisation de technologies de santé innovatrices sur le marché.

La Plateforme d’innovation clinique (CLIP) a officiellement ouvert ses portes à l’Hôpital général de Montréal en septembre 2021. Les objectifs de la CLIP sont d’identifier les besoins non comblés en matière de soins cliniques et de mettre au point des solutions commercialisables en ayant recours à la technologie de la santé. La CLIP est une plateforme de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), où des cliniciens, des ingénieurs, des développeurs de logiciels, des professionnels des affaires et des entrepreneurs peuvent se côtoyer, discuter de divers concepts et élaborer des solutions. La conjoncture liée à la pandémie de COVID‑19 a limité nos activités, plus spécialement en présentiel, mais elle nous a permis de tirer des leçons précieuses et capables de perdurer au-delà de la crise; nous sommes devenus plus agiles et plus ingénieux.

Des chercheurs collaborant avec la CLIP ont, au cours de cette courte période, développé une technologie visant à extraire l’oxygène de l’air, à le liquéfier et à le rendre compatible avec des ventilateurs. Ils ont aussi développé la technologie permettant la prise en charge des patients grâce à des appareils portables et à la gestion de données fondée sur l’intelligence artificielle. Ils ont été capables de former des chirurgiens à distance, grâce à l’utilisation d’hologrammes générés par des ensembles des données issues de l’imagerie volumétrique. Ils ont validé un nouveau concept de blouses faisant partie de l’équipement de protection personnel, afin de minimiser la contamination des travailleurs de la santé. Un autre projet a également donné accès à des ensembles de données synthétiques, provenant de larges bassins de patients réels, pour tester les algorithmes d’intelligence artificielle et pour analyser les données, sans les enjeux relatifs à la protection de la vie privée. Ces solutions permettant de relever les défis posés par la pandémie ont nettement transcendé la portée de la pandémie.

Au cours des neuf premiers mois suivant son lancement, la CLIP a, de plus, élaboré un plan d’affaires, recueilli trois millions de dollars, constitué un comité consultatif et mis au point un modèle de « membership » destiné à des personnes de l’intérieur et de l’extérieur du CUSM.

Gerald Fried, M.D., C.M.
Directeur médical, Plateforme d’innovation clinique
Chercheur, Programme de recherche : blessure, réparation, récupération, IR-CUSM

En savoir plus sur la Plateforme d’innovation clinique (CLIP)

Des services en santé mentale pour répondre aux besoins grandissants des enfants et des jeunes

Les travaux de la psychologue et chercheuse Tina Montreuil portent sur l’anxiété sociale et sur la régulation des émotions dans le développement et dans la psychopathologie de l’enfant, et visent la mise en œuvre d’interventions fondées sur des éléments probants.
Les travaux de la psychologue et chercheuse Tina Montreuil portent sur l’anxiété sociale et sur la régulation des émotions dans le développement et dans la psychopathologie de l’enfant, et visent la mise en œuvre d’interventions fondées sur des éléments probants.

Les restrictions imposées par la pandémie ont contribué aux problèmes de santé mentale à bien des niveaux. La COVID-19 a favorisé l’isolement social, la solitude, l’absence d’activité physique ainsi que le stress familial. Elle a également eu une incidence sur l’ensemble de la population, mais ce qui est encore plus important, ses effets se sont aussi fait sentir sur les enfants et sur les jeunes. Nos recherches ont démontré que les contraintes liées au stress parental et à la conciliation travail-vie personnelle accroissent le risque de maltraitance ou de négligence au sein des familles vulnérables. Loin de l’emporter sur les coûts associés à la pandémie, l’un des développements positifs de la situation est que la COVID-19 a permis de mieux sensibiliser la population au risque lié à la santé mentale et aux enjeux concernant les enfants et les jeunes, les professionnels de la santé et les professionnels de la santé comportementale, les éducateurs et d’autres spécialistes, ainsi que la population générale.

Faire face à l’adversité liée à la pandémie a contribué au dépistage systématique d’un nombre plus élevé de cas de dépression ou d’anxiété. Nous commençons à réaliser que la mesure de la résilience réelle est de mettre les capacités humaines à l’épreuve dans des situations difficiles. La meilleure définition de la résilience est probablement la capacité à s’adapter au stress; la résilience dépend davantage de notre perspective cognitive du stress et de notre capacité apparente à le gérer. En conséquence, alors que nous mettons davantage l’accent sur la détection, il s’avère essentiel d’améliorer l’accès aux services de santé mentale qui répondent aux besoins de plus en plus grands des enfants et des jeunes. L’élargissement de la prestation de services de santé offrant du soutien social et des capacités d’adaptation positive est des plus prometteurs.

Tina C. Montreuil, Ph. D., Psy. D., M. Ed.
Scientifique, Programme en santé de l'enfant et en développement humain, IR-CUSM
Professeure agrégée, Faculté des sciences de l'éducation, Université McGill
Membre associée, départements de psychiatrie et de pédiatrie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université McGill
Directrice, Childhood Anxiety and Regulation of Emotions Laboratory (C.A.R.E.) Research Group
Membre, Ordre des psychologues du Québec

Au-delà des expériences et des projets personnels

Le physicien médical John Kildea (deuxième à partir de la gauche) fait des liens entre les données axées sur le patient, les technologies mobiles appliquées à la santé et la recherche sur l’intelligence artificielle. Il a pour objectifs d’améliorer les expériences ainsi que les résultats des patients et d’étudier les mécanismes biophysiques dans lesquels la radiation cause et guérit le cancer. On le voit ici en compagnie d’étudiants de son laboratoire; cette photo a été prise lors d’un congrès tenu récemment à Québec.

À mon avis, la recherche sur la COVID-19 nous a rappelé ce que nous savions déjà, mais que nous avons souvent tendance à oublier, soit que la recherche constitue un investissement dans notre avenir.

Les vaccins actuels contre la COVID-19 sont le fruit de l’infrastructure de recherche, d’engagements en matière de financement et d’innovations intellectuelles d’hier. Le développement des vaccins qui ont permis de maîtriser la pandémie n’a pas commencé avec les essais cliniques au cours desquels on les a testés en 2020. Ces vaccins sont plutôt le résultat de décennies de recherche fondamentale et de recherche appliquée, couvrant l’ensemble du spectre des activités scientifiques. Qu’il s’agisse d’expériences sur la diffusion des rayons X visant l’étude des nanoparticules lipidiques qui encapsulent les molécules d’ARNm, des développements dans le domaine de la spectrométrie de masse qui ont permis le séquençage du virus SARS-CoV-2 ou des réseaux de partage de données qui ont diffusé la séquence du virus dans le monde entier, une chose est sûre – nous bénéficions aujourd’hui des investissements d’hier dans le domaine de la recherche.

S’il y a une leçon que doit tirer le milieu de la recherche, c’est, selon moi, la nécessité d’investir massivement dans l’infrastructure de recherche, et non seulement dans des projets et dans des expériences. Si nous pouvons bâtir une infrastructure de recherche solide aujourd’hui, il ne fait aucun doute que nous allons en tirer les bénéfices à l’avenir.

John Kildea, Ph. D., MCCPM
Scientifique, Programme de recherche sur le cancer, IR-CUSM
Directeur de la recherche et de l'innovation, Le Groupe Informatique Opal Santé
Chercheur principal, Le Consortium québécois de soins intelligents

Portail patient Opal
Le Consortium québécois de soins intelligents

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FAITS SAILLANTS DE LA RECHERCHE EN 2021-2022

Cette brève description des réalisations de l’année qui vient de s’écouler comprend des travaux effectués par les équipes des huit programmes de recherche de l’IR-CUSM. Chaque programme présente aussi les faits saillants de ses activités dans la section « Revue de l’année », accessible à partir de la page d’accueil du présent rapport.

Une équipe de l’IR-CUSM remporte le prix de la Découverte de l’année du magazine Québec Science

Jean-Jacques Lebrun, M.Sc., Ph. D. (à droite), est membre du Programme de recherche sur le cancer à l’IR-CUSM. Ont aussi participé à la découverte : Meiou Dai, Gang Yan, Ni Wang, Girija Daliah, Sophie Poulet, Julien Boudreault et Suhad Ali (IR-CUSM), et Ashlin M. Edick et Sergio A. Burgos (Université McGill).
Jean-Jacques Lebrun, M.Sc., Ph. D. (à droite), est membre du Programme de recherche sur le cancer à l’IR-CUSM. Ont aussi participé à la découverte : Meiou Dai, Gang Yan, Ni Wang, Girija Daliah, Sophie Poulet, Julien Boudreault et Suhad Ali (IR-CUSM), et Ashlin M. Edick et Sergio A. Burgos (Université McGill).

Le prix de la découverte scientifique de l’année 2021 Québec Science est remis à l’équipe du Dr Jean-Jacques Lebrun pour avoir mis au jour les mécanismes génétiques à l’œuvre dans les cancers du sein triple négatifs et découvert une polythérapie ciblée prometteuse.

« À ce jour, très peu d'études ont utilisé le criblage génétique in vivo CRISPR à l'échelle du génome entier, et la nôtre souligne la puissance et la robustesse de cette technologie pour identifier des modalités thérapeutiques innovantes et cliniquement pertinentes dans le domaine du cancer, dit le Dr Lebrun. On sait que beaucoup de médicaments échouent en phase clinique, mais je suis optimiste, car nous sommes partis du mécanisme pour trouver une solution concrète. » (Nature Communications.)
 

De gauche à droite : la chercheuse de l’IR-CUSM Thao Huynh, M.D., Ph. D., et Caroline Boudreault, infirmière, chargée de projets et chef d'équipe en recherche cardiovasculaire; Wei-Hsiang Huang, Ph. D.; et le chercheur Stéphane Laporte, Ph. D., avec Min Fu, Ph. D., gestionnaire de la Plateforme d’imagerie moléculaire à l’IR-CUSM.
De gauche à droite : la chercheuse de l’IR-CUSM Thao Huynh, M.D., Ph. D., et Caroline Boudreault, infirmière, chargée de projets et chef d'équipe en recherche cardiovasculaire; Wei-Hsiang Huang, Ph. D.; et le chercheur Stéphane Laporte, Ph. D., avec Min Fu, Ph. D., gestionnaire de la Plateforme d’imagerie moléculaire à l’IR-CUSM.

Une nouvelle étude évalue les complications à long terme de la COVID-19

Les témoignages de personnes souffrant d’effets à long terme de la COVID-19 se multiplient, mais les connaissances à cet égard demeurent limitées. Une étude de cohorte prospective, transdisciplinaire et multicentrique, menée auprès d'adultes québécois ayant été infectés par la COVID-19, vise à combler cette lacune. Lauréate d'un concours international, l'étude IMPACT QUÉBEC COVID-19 de longue durée est soutenue par une subvention de Pfizer Inc.

« En menant cette étude de suivi à long terme, nous espérons parvenir à détecter et à atténuer les complications potentielles à long terme de cette infection virale, » dit la Dre Thao Huynh, chercheuse principale de l’étude et membre du Programme de recherche en santé cardiovasculaire au long de la vie de l’IR-CUSM.

Vers une meilleure compréhension des troubles neurodéveloppementaux

Wei-Hsiang Huang, Ph. D., chercheur en début de carrière au Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives ainsi que son équipe s’emploient à comprendre comment le cerveau se développe et ce qui se passe dans les troubles neurodéveloppementaux comme l’autisme et le syndrome de Smith-Magenis (SMS). Ces chercheurs ont récemment pu renverser certains des phénotypes comportementaux du SMS chez des souris, en surexprimant le gène d’une protéine connue sous l’acronyme BDNF, ouvrant ainsi la voie au développement de nouveaux traitements. (Human Molecular Genetics)

Recherche sur les cibles pharmacologiques et nouvel inhibiteur de la protéine G

Les découvertes effectuées dans le laboratoire du scientifique senior Stéphane Laporte, Ph. D., du Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications, à l’IR-CUSM, illustrent bien les applications diversifiées, d’une importance vitale, de la recherche fondamentale. Le laboratoire participe activement au développement de nouveaux biocapteurs à étiquette fluorescente pour étudier la signalisation et le trafic des RCPG dans des cellules vivantes, dans le but d’identifier de petites molécules contrôlant ces processus.

Au cours de la dernière année, une étude de Stéphane Laporte publiée dans Nature Communications a dévoilé une nouvelle molécule inhibitrice, qui agit de manière unique pour cibler les petites protéines G impliquées dans le cancer. Nathalie Lamarche-Vane, Ph. D., scientifique senior dans le Programme de recherche sur le cancer, est collaboratrice de cette étude, qui pourrait permettre le développement de nouvelles catégories de médicaments pour traiter le cancer.

Une équipe de recherche internationale à laquelle participe Stéphane Laporte, Ph. D., a également découvert le mécanisme derrière des cibles pharmacologiques potentielles de plusieurs maladies, comme le cancer, la polyarthrite rhumatoïde et la COVID-19. Les résultats publiés dans Molecular Cell révèlent les rouages de récepteurs cellulaires en cause dans la progression du cancer et les maladies inflammatoires.

Science sans frontière

De gauche à droite : Reza Sharif-Naeini, Ph. D., Université McGill; les chercheurs de l’IR-CUSM Lisbet Haglund, Ph. D., Pablo Ingelmo, M.D., et Svetlana Komarova, Ph. D.; et Mark Pathy, s’entraînant en vue de la mission Axiom Space Ax-1 vers la Station spatiale internationale.
De gauche à droite : Reza Sharif-Naeini, Ph. D., Université McGill; les chercheurs de l’IR-CUSM Lisbet Haglund, Ph. D., Pablo Ingelmo, M.D., et Svetlana Komarova, Ph. D.; et Mark Pathy, s’entraînant en vue de la mission Axiom Space Ax-1 vers la Station spatiale internationale.

Des chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) collaborent avec une équipe d’astronautes afin de contribuer à trouver des réponses à des questions importantes sur la maladie chronique et sur le sommeil. La mission Axiom Space Ax-1 va réaliser six expériences différentes explorant des thèmes ayant des retombées très concrètes pour la gestion de la douleur : Est-ce qu’un court séjour dans l’espace peut modifier la sensibilité à la douleur? Est-ce qu’un court séjour dans l’espace peut avoir une incidence sur les processus génomiques de la physiologie de l’os et sur l’inflammation en réaction à la douleur? Enfin, quelle est l’incidence d’un court séjour dans l’espace sur les os, les muscles et les ligaments?

Les Drs Pablo Ingelmo, Evelyn Constantin et Jean A. Ouellet du Programme en santé de l'enfant et en développement humain participent au projet avec, entre autres, Lisbet Haglund, Ph. D. et Svetlana Komarova, Ph. D., du Programme de recherche : blessure, réparation, récupération à l’IR-CUSM. « Ce qui rend ce projet si intéressant, c'est qu'un hôpital pédiatrique mène des recherches qui, nous l'espérons, conduiront au développement de nouvelles technologies et de nouveaux traitements non seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes », dit le Dr Ingelmo.

Tuberculose et COVID-19, un combat conjoint?

Une avalanche de travaux de recherche sur la COVID-19 n’a pas dissuadé les chercheurs du Centre international de TB McGill de déployer des efforts afin d’éradiquer la tuberculose (TB). Les travaux du Dr Madhukar Pai, du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, visent à lutter à la fois sur la TB et sur la COVID-19. Des collègues du Programme de recherche translationnelle sur les maladies respiratoires apportent un vaste savoir-faire et une vaste expérience aux travaux visant à éradiquer la TB. Le Dr Ahmad Khan pilote des recherches sur l’utilisation de programmes d’intelligence artificielle pour améliorer la détection de la tuberculose. Pour sa part, le Dr Dick Menzies identifie des méthodes plus rapides, plus sécuritaires et plus efficaces pour traiter les patients atteints de TB; il travaille aussi sur la mise à jour des directives pour les travailleurs de la santé de première ligne. Enfin, le Dr Kevin Schwartzman a pour objectif de réduire les éclosions de la maladie, grâce à une approche plus efficace, axée sur le dépistage.

Quatre chercheurs de l’IR-CUSM qui travaillent pour mettre fin à la tuberculose : les Drs Madhukar Pai, Faiz Ahmad Khan, Dick Menzies etand Kevin Schwartzman (de gauche à droite)
Quatre chercheurs de l’IR-CUSM qui travaillent pour mettre fin à la tuberculose : les Drs Madhukar Pai, Faiz Ahmad Khan, Dick Menzies etand Kevin Schwartzman (de gauche à droite)

La Division des ressources animalières à l’IR-CUSM place la barre haut

La Dre Chereen Collymore, présidente de l’ACMAL (à gauche), remet un certificat pour le Prix vétérinaire CALAM/ACMAL 2022 à la Dre Lucie Côté de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
La Dre Chereen Collymore, présidente de l’ACMAL (à gauche), remet un certificat pour le Prix vétérinaire CALAM/ACMAL 2022 à la Dre Lucie Côté de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Cette année, la North American 3Rs collaborative (NA3RSC) a reconnu l’IR-CUSM comme étant l’un des dix groupes du continent — et la première institution au Canada — à avoir adopté intégralement un programme de suivi de la santé animale n’ayant pas recours à des animaux sentinelles. Cette approche peut considérablement réduire le nombre d’animaux nécessaires dans le domaine de la recherche en santé humaine.

De telles initiatives sont possibles grâce au haut calibre du personnel qui soutient la recherche à l'IR-CUSM. Lucie Côté, m.v., directrice de la Division des ressources animalières à l’IR-CUSM, a reçu le prix vétérinaire CALAM/ACMAL lors de l'assemblée générale annuelle de l'Association canadienne de la médecine des animaux de laboratoire (ACMAL) en 2022. La Dre Côté a été reconnue pour ses contributions exceptionnelles à la science des animaux de laboratoire, en particulier son succès, ces dernières années, dans l’établissement de l’excellent et complexe programme de soins et d’utilisation des animaux de l’IR-CUSM ainsi que pour son engagement envers la diversité et l’inclusion dans son équipe. De plus, elle a été élue présidente de l’ACMAL 2023-2024.

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