RI-MUHC Annual Report

RAPPORT ANNUEL DE L’IR-CUSM 2024

BILAN DE L’ANNÉE : AVANCÉES SCIENTIFIQUES

Quelques réalisations des équipes de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), au cours de l'année écoulée
 


UN ESSAI CLINIQUE INÉDIT DESTINÉ À AIDER DES MILLIONS DE PERSONNES ALLERGIQUES À LA PÉNICILLINE

La Dre Ana-Maria Copaescu est la première auteure de l’étude PALACE, un projet de recherche international publiée dans JAMA Internal Medicine. Les résultats de l’essai clinique ouvrent la voie à l’adoption d’un simple test oral, dénommé « test de pénicilline oral direct » comme solution de rechange sûre et efficace au traditionnel dépistage cutané, qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre et de temps, n’est pas accessible à tous et est douloureux pour les patients et patientes. Cette avancée pourrait rendre plus universellement accessible la révision des déclarations d’allergie au médicament. En savoir plus

AVANCER LE DÉPISTAGE DU CANCER DU PANCRÉAS CHEZ LES PERSONNES À HAUT RISQUE

Un consortium international de scientifiques et de professionnels de la santé développe un programme de surveillance du cancer du pancréas prometteur pour améliorer la détection précoce de la maladie, lorsque les chances de guérison sont les plus élevées. Le Dr George Zogopoulos est co-premier auteur de l'analyse intermédiaire de l'étude, publiée dans le Journal of the National Comprehensive Cancer Network. En savoir plus

COMMENT LE VACCIN BCG CONTRE LA TUBERCULOSE PROTÈGE-T-IL CONTRE LES INFECTIONS RESPIRATOIRES VIRALES?

Résumé graphique synthétisant les travaux dont il est question dans la publication dans Nature Immunology. La première auteure, Kim Tran (à gauche), est étudiante au doctorat et travaille sous la direction de Maziar Divangahi, Ph. D. (à droite), à l’IR-CUSM.
Résumé graphique synthétisant les travaux dont il est question dans la publication dans Nature Immunology. La première auteure, Kim Tran (à gauche), est étudiante au doctorat et travaille sous la direction de Maziar Divangahi, Ph. D. (à droite), à l’IR-CUSM.

Une équipe de l’IR-CUSM dirigée par Maziar Divangahi, Ph. D., a dévoilé l’existence d’un nouveau mécanisme par lequel le vaccin centenaire BCG offre une protection croisée contre le virus de l’influenza de type A. Publiée dans le journal Nature Immunology, l’étude propose de nouvelles perspectives sur l’immunité innée entraînée, c’est-à-dire la capacité du système immunitaire inné à se bâtir une mémoire et à offrir une protection durable contre les infections. En savoir plus

LES COMPLICATIONS MATERNELLES GRAVES À L’ACCOUCHEMENT : UN RISQUE RÉCURRENT?

Une étude menée par la Dre Natalie Dayan fournit des données détaillées sur la récurrence des complications appelées « morbidité maternelle grave » subies par les femmes au sein de la population québécoise. Publiée dans The American Journal of Obstetrics & Gynecology, l’étude montre que les femmes qui ont souffert de telles complications lors d’un premier accouchement sont trois fois plus susceptibles d’en souffrir à nouveau lors d’un deuxième accouchement que celles qui n’ont connu aucune complication sévère à leur premier accouchement. Ces conclusions aideront à conseiller les femmes sur les risques d’une future grossesse et à planifier et allouer des ressources. En savoir plus

DU VIAGRA POUR SOIGNER LES NOUVEAU-NÉS QUI ONT MANQUÉ D’OXYGÈNE

La Dre Pia Wintermark a mené un essai clinique de phase 1 sur le sildénafil (également connu sous le nom de Viagra) pour traiter les bébés atteints d'encéphalopathie néonatale, une condition causée par un manque d’oxygène durant la grossesse ou à la naissance, à l'Hôpital de Montréal pour enfants. Les résultats indiquent que l'utilisation du sildénafil chez les bébés qui ont développé des séquelles neurologiques malgré l'hypothermie thérapeutique, la seule option actuellement utilisée pour prévenir les lésions cérébrales, est faisable et sécuritaire. L'étude a également montré des signes encourageants en terme d'efficacité, apportant un espoir bien nécessaire dans ce domaine. En savoir plus

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COMPRENDRE LA RÉACTION PHYSIOLOGIQUE À LA DÉSHYDRATATION ET À LA CONSOMMATION DE SEL

À gauche : Neurones libérant de la vasopressine (en magenta) et noyaux de neurones stimulés par une augmentation de la concentration de sodium dans le sang (en turquoise). Photo du centre : Sandra Salgado-Mozo, première auteure et stagiaire de recherche à l’IR-CUSM. À droite : Le professeur Charles Bourque.
À gauche : Neurones libérant de la vasopressine (en magenta) et noyaux de neurones stimulés par une augmentation de la concentration de sodium dans le sang (en turquoise). Photo du centre : Sandra Salgado-Mozo, première auteure et stagiaire de recherche à l’IR-CUSM. À droite : Le professeur Charles Bourque.

Une équipe de scientifiques de l’IR-CUSM dirigée par Charles Bourque, Ph. D., a découvert le mécanisme qui entraîne la sécrétion de vasopressine, aussi appelée hormone antidiurétique. Cette étude permet de mieux comprendre l’équilibre électrolytique des fluides et les causes de l’hypertension, plus particulièrement l’hypertension sodium-dépendante. En savoir plus

EST-CE QUE LA CONSOMMATION DE PRODUITS LAITIERS A DES EFFETS SUR LE RISQUE DE DIABÈTE?

Michael Tsoukas, M.D., Marco Marcogliese, B. Sc., Sergio Burgos, Ph. D., Errol Marliss, M.D., Marie Lamarche, B. Sc., Catherine Vanstone, IA, et Yi Jin, Dt.P. (de gauche à droite)
Michael Tsoukas, M.D., Marco Marcogliese, B. Sc., Sergio Burgos, Ph. D., Errol Marliss, M.D., Marie Lamarche, B. Sc., Catherine Vanstone, IA, et Yi Jin, Dt.P. (de gauche à droite)

Un essai clinique mené par Sergio Burgos, Ph. D., et plusieurs de ses collègues de l’IR-CUSM, vise à approfondir les connaissances sur les effets des produits laitiers sur le diabète de type 2. « Notre objectif est de fournir des renseignements de grande qualité sur les effets de la consommation de produits laitiers sur la sensibilité à l’insuline chez les personnes obèses et atteintes de prédiabète », explique le professeur Burgos. Les résultats de l'étude, intitulée « Effect of Dairy Products on Insulin Resistance in Overweight and Obese Individuals With Prediabetes », contribueront à documenter des lignes directrices pour une alimentation saine au Canada. En savoir plus

DE NOUVELLES AVANCÉES DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON

Les résultats d’un essai clinique international confirment l’efficacité d’un traitement d’immunothérapie pour le cancer du poumon non à petites cellules à un stade précoce, la forme la plus courante de cancer du poumon. Le Dr Jonathan Spicer est l’auteur principal et chirurgien en chef de l’étude publiée dans The New England Journal of Medicine. Une collaboration fructueuse entre le Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal et le Centre hospitalier de St. Mary a soutenu le recrutement de sujets dans le cadre de cette étude et a permis de placer Montréal parmi les acteurs majeurs dans le domaine des essais cliniques randomisés en oncologie thoracique. En savoir plus

QUAND ON A BESOIN DE QUELQUE CHOSE RAPIDEMENT, ON LE FAIT SOI-MÊME!

Hovy Wong, Ph. D., et Jesper Sjöström, Ph. D. (de gauche à droite). Image scientifique : Acquisition d’image par microscopie biphotonique à balayage laser après enregistrement électrophysiologique de quatre cellules entières pendant la neurotransmission (crédit: Hovy Wong).
Hovy Wong, Ph. D., et Jesper Sjöström, Ph. D. (de gauche à droite). Image scientifique : Acquisition d’image par microscopie biphotonique à balayage laser après enregistrement électrophysiologique de quatre cellules entières pendant la neurotransmission (crédit: Hovy Wong).

Une étude menée par des chercheurs de l’IR-CUSM conclut que les connexions synaptiques dans le cerveau peuvent produire elles-mêmes des protéines, en réaction aux périodes d’intense sollicitation. L'étude, dirigée par Per Jesper Sjöström, Ph. D. et publiée dans la revue Neuron, a permis d'élucider le mécanisme par lequel les neurones créent et utilisent les blocs de construction de protéines dont ils ont besoin pour communiquer les uns avec les autres dans le cerveau. En savoir plus

LES CAUSES GÉNÉTIQUES DE LA PARALYSIE CÉRÉBRALE DÉCOUVERTES GRÂCE AU SÉQUENÇAGE DU GÉNOME ENTIER

La Dre Maryam Oskoui est codirectrice de l'étude, scientifique à l'IR-CUSM et chef de service de la Division de neurologie pédiatrique à l'Hôpital de Montréal pour enfants.
La Dre Maryam Oskoui est codirectrice de l'étude, scientifique à l'IR-CUSM et chef de service de la Division de neurologie pédiatrique à l'Hôpital de Montréal pour enfants.

De nouvelles recherches menées par des scientifiques de l’IR-CUSM, de l’Hospital for Sick Children (SickKids) et du Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital permettent d'examiner plus en détail les causes génétiques de la paralysie cérébrale. Leurs résultats, publiés dans Nature Genetics, suggèrent l'existence de nombreuses variantes génétiques contribuant à la maladie. Ces nouvelles connaissances pourraient aider à améliorer le diagnostic et le traitement futur de ce trouble. En savoir plus

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