RI-MUHC Annual Report

RAPPORT ANNUEL DE L’IR-CUSM 2023

DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES

COLLABORATION AVEC L’INDUSTRIE DANS LE BUT DE DÉVELOPPER DES NANOPARTICULES LIPIDIQUES

Le projet de Julia Burnier, Ph. D., va se concentrer sur la libération, par des nanoparticules lipidiques, de cellules spécifiques; il s’agit là d’un élément clé des médicaments fondés sur l’ARNm. Images de vésicules extracellulaires provenant de cellules cancéreuses et de nanoparticules lipidiques, appelées liposomes, réalisées par Thupten Tsering et Rubén López.

Julia Burnier, Ph. D., scientifique au sein du Programme de recherche sur le cancer à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), a été sélectionnée pour collaborer avec ModernaTX Inc., au titre d’un projet de recherche parrainé dans le domaine des nanoparticules lipidiques (LNP).

Les LNP sont des composants qui jouent un rôle crucial dans des médicaments à ARNm (acide ribonucléique messager) comme des vaccins, car ils constituent le principal moyen de libération de bandes d’ARNm vers les cellules cibles. Le projet auquel participe Julia Burnier est l’un des deux seuls avoir été retenus à la suite d’un processus en deux étapes : proposition écrite et présentation en personne à l’Université McGill en décembre 2022; au total, 33 projets ont été présentés. Le Bureau du développement des affaires de l’IR-CUSM a apporté son aide pour la préparation de la proposition écrite et de la présentation en personne.

Intitulé « Optimization of mRNA delivery vehicles based on extracellular particles » (Optimisation des mécanismes de libération d'ARNm par des particules extracellulaires), le projet de Julia Burnier va se pencher sur les moyens d’améliorer le transport spécifique de molécules tel que l’ARN, aux cellules. Les vésicules extracellulaires (VE) sont des nanoparticules excrétées naturellement par presque toutes les cellules; elles ont la capacité de transporter des molécules à d’autres cellules spécifiques. L’équipe de Julia Burnier a étudié en profondeur les VE de différentes cellules humaines, y compris celles de cellules cancéreuses; elle a découvert que les différentes caractéristiques des VE ont une incidence sur la manière dont elles communiquent avec les cellules. Les recherches de Julia Burnier visent maintenant à mettre au point un système de transport ayant recours à des microfluides imitant l’activité des VE. Ce projet offre la possibilité de développer des traitements allant au-delà des vaccins, pour des applications dans le domaine de l’oncologie de précision. La réalisation de ce projet, entreprise au milieu de 2023, s’échelonnera sur une période de trois ans.

En savoir plus: L’Université McGill et Moderna resserrent leur collaboration dans deux projets de recherche sur les nanoparticules lipidiques